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Le vertige de l'imagination

Imagination - Innovation - Créativité

Innovation

Le vertige de l'imagination

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

"Quand votre démon est à l’œuvre, ne pensez pas consciemment. Laissez-vous porter, attendez et obéissez." Rudyard Kipling.

Qu'est-ce que l'imagination ? 

L’imagination est un vieux concept ; on en parle comme si une innovation faisait irruption dans nos vies, alors qu’à bien y réfléchir, Shéhérazade des Mille et une Nuit est déjà passée par là, Karen Blixen dans la jungle africaine d’Out of Africa aussi et, depuis, l’improvisation vient provoquer l’agilité des neurones pour lâcher-prise et tirer le fil des histoires possibles. 

L’imagination est donc un vieux concept qui recèle sa part de magie. 

L’imagination est la faculté de fabriquer de l’inconnu à partir du connu ; c’est une œuvre mentale, un puzzle créatif qui puise sa matière dans les histoires de vie, les héritages socio-culturels et éducatifs ainsi que l’intellect. Il y a du conscient et de l’inconscient à l’œuvre pour faire surgir le réel. 

Imaginer en appel à la fusion d’aptitudes cognitives, de l’intelligence intellectuelle, de l’intelligence émotionnelle et de facteurs environnementaux (social, culturel, scolaire, professionnel, etc.). Son épanouissement relève d’une permission de soi à soi, en dépit de l’assentiment des tiers ; c’est une acceptation de la prise de risque, une célébration du lâcher-prise, une invitation à la créativité qui trouvent un confort certain dans la flexibilité cognitive. C’est un encouragement au regard oblique, à la possibilité de porter un œil différent et varié sur le même élément, la même matière. C’est une libération de la pensée vagabonde qui favorise la pensée divergente, impertinente et originale jusqu’à la rupture, mais pas toujours. 

L’imagination se renforce avec la multiplicité des expériences ; elle s’épanouit en se nourrissant de connaissances. Il s’agit de cultiver le cerveau tel un jardinier cultiverait son jardin et, encore mieux, un paysagiste en dessinerait les contours. Le cerveau est exigeant, sinon il s’atrophie ; il aime gambader, s’éprouver, s’étonner, s’épater et se dépasser pour s’augmenter et donc nous augmenter.

L’imagination trouve son équilibre dans le balancier entre l’intellect et les émotions. 

L’imagination est une aventure, un voyage qui décompose pour composer et restituer le réel avec une forme de poésie ; c’est un vertige, un douloureux vertige, un merveilleux vertige, c’est une promesse de renouveau qui donne l’énergie du (re)commencement.

Ainsi, je ne résiste pas à l’idée de vous demander d’imaginer un monde où l’imagination serait au pouvoir ? 

Un air d'écolier

Septembre - rentrée - Travail - Motivation - Changement

Fulfilment

Un air d'écolier

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

Ding ding dong… serait-ce le tambour du renouveau ?

Comme chaque année, c’est la rentrée ; déjà le temps de l’innocence de l’été au placard. Fini le plaisir de ne penser à rien, l’oisiveté, ou l’activité dédiée au plaisir ; cette liberté de faire littéralement ce qui nous plaît sans pression, sinon celle de la modularité de sa déconnexion.

Chaque année, cette période est une ode à la discipline. Tout est mécanique avec ou sans enfants : préparer le mental, ranger ses affaires, attendrir son esprit pour plonger à nouveau dans la mêlée, cette bagarre du quotidien qui épuise les êtres au point que les étés sont inlassablement une parenthèse enchantée, un instant de lâcher-prise pour se préparer au reste de l’année entrecoupé certes de vacances régulières, mais quand même.

Plutôt triste, mais par pour tous.

Il y a les bienheureux ; ceux qui ont choisi leur vie, leur trajectoire et qui ont su poser leurs valises quelque part, dans un endroit où il fait beau. Oui, il y a ceux qui nourrissent de beaux projets et qui s’enthousiasment de la rentrée pour continuer de réaliser leurs ambitions et qui vivent un rêve éveillé. Ils ne font pas qu’imaginer leur vie, ils la vivent.

Ils entreprennent des choses, bâtissent des hypothèses, se trompent, mais n’échouent jamais car ils apprennent toujours. Ils passent leur vie à explorer leurs capacités avec la fraîcheur d’un enthousiasme curieux et insatiable.

Mais, il y a les autres, ceux qui doutent ou qui savent déjà que la route sera grise, sans savoir comment rompre ce cycle de cendres.

Les voilà donc en chemin, cette rentrée, le pas traînant car l’atmosphère est déjà lourde. Elle pèse tristement et de toutes ses forces dans les souliers de ceux-là qui comptent de manière anticipée les jours qui les rapprochent du week-end car là alors, ils pourront rompre avec cette moiteur âcre qui envahit leur existence au point de la rendre nerveuse car cerclée par l’inconnu du chemin à prendre pour renouveler l’oxygène de l’écolier qui gît en chacun d’entre nous.

Cet esprit d’écolier ne nous quittera jamais ; il faut s’y faire. Il y a ceux qui sautent les classes, qui retrouvent leur clan, qui s’impatientent d’apprendre encore et encore de nouvelle choses et ceux qui errent dans cette vie dépourvue de sens.

Mais à la différence d’antan, nous sommes des écoliers plus libres. Nous pouvons changer le cours de notre existence.

Belle rentrée à tous ! 

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