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Septembre - rentrée - Travail - Motivation - Changement

Fulfilment

Un air d'écolier

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

Ding ding dong… serait-ce le tambour du renouveau ?

Comme chaque année, c’est la rentrée ; déjà le temps de l’innocence de l’été au placard. Fini le plaisir de ne penser à rien, l’oisiveté, ou l’activité dédiée au plaisir ; cette liberté de faire littéralement ce qui nous plaît sans pression, sinon celle de la modularité de sa déconnexion.

Chaque année, cette période est une ode à la discipline. Tout est mécanique avec ou sans enfants : préparer le mental, ranger ses affaires, attendrir son esprit pour plonger à nouveau dans la mêlée, cette bagarre du quotidien qui épuise les êtres au point que les étés sont inlassablement une parenthèse enchantée, un instant de lâcher-prise pour se préparer au reste de l’année entrecoupé certes de vacances régulières, mais quand même.

Plutôt triste, mais par pour tous.

Il y a les bienheureux ; ceux qui ont choisi leur vie, leur trajectoire et qui ont su poser leurs valises quelque part, dans un endroit où il fait beau. Oui, il y a ceux qui nourrissent de beaux projets et qui s’enthousiasment de la rentrée pour continuer de réaliser leurs ambitions et qui vivent un rêve éveillé. Ils ne font pas qu’imaginer leur vie, ils la vivent.

Ils entreprennent des choses, bâtissent des hypothèses, se trompent, mais n’échouent jamais car ils apprennent toujours. Ils passent leur vie à explorer leurs capacités avec la fraîcheur d’un enthousiasme curieux et insatiable.

Mais, il y a les autres, ceux qui doutent ou qui savent déjà que la route sera grise, sans savoir comment rompre ce cycle de cendres.

Les voilà donc en chemin, cette rentrée, le pas traînant car l’atmosphère est déjà lourde. Elle pèse tristement et de toutes ses forces dans les souliers de ceux-là qui comptent de manière anticipée les jours qui les rapprochent du week-end car là alors, ils pourront rompre avec cette moiteur âcre qui envahit leur existence au point de la rendre nerveuse car cerclée par l’inconnu du chemin à prendre pour renouveler l’oxygène de l’écolier qui gît en chacun d’entre nous.

Cet esprit d’écolier ne nous quittera jamais ; il faut s’y faire. Il y a ceux qui sautent les classes, qui retrouvent leur clan, qui s’impatientent d’apprendre encore et encore de nouvelle choses et ceux qui errent dans cette vie dépourvue de sens.

Mais à la différence d’antan, nous sommes des écoliers plus libres. Nous pouvons changer le cours de notre existence.

Belle rentrée à tous ! 

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Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes.

Theodore Levitt