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Je rêvais d'un autre monde...

Contrat social - Liberté - Egalité - Fraternité -

contrat social : la colère #1

Je rêvais d'un autre monde...

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

You may say I’m a dreamer,
But I’m not the only one,
Imagine, John Lennon

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Blues collectif

C’est le début de l’année, mais notre moral collectif est déjà fatigué, épuisé de toutes ces violences qui s’installent avec une désapprobation molle. 

La rue s’exprime dans sa pluralité et réclame un nouveau modèle de société, comme le monde entier ; c’est une épidémie mondiale dont la forme varie. La fraternité a disparu du globe car les disparités sociales sont trop fortes : trop de laissés-pour-compte, trop d’inégalités d’espoir.

Au milieu, la classe gris clair, gris foncé, pas assez pauvre, pas assez riche. 

Au loin, la fracture technologique dont les contours restent encore indéfinissables, mais dont les menaces sont déjà perceptibles. 

L’avenir est tellement certain d’être incertain que le présent est tourmenté et cherche à conjurer le sort. Où aller ? Personne ne sait répondre ; mais ce désir d’un ailleurs décent obsède : se réinventer dans un monde global et connecté, trouver une nouvelle raison d’être, rester solidaires, se sentir utiles, éviter la mort symbolique ! Nous voilà donc avec une équation complexe à résoudre et qui, dans l'attente de réponses satisfaisantes, fragilise l’équilibre républicain.

2

Liberté

La liberté tout d’abord n’est plus. Une poignée d’individus en colère inventent une révolte des temps modernes mêlant les codes traditionnels et digitaux ; s’en remettre aux références sélectives de l’histoire tout en utilisant les réseaux sociaux, lesquels influencent précisément nos comportements. En effet, ils sont un magnifique espace de liberté qui offre une caisse de résonance sans filtre, à toute personne qui choisit de s’exprimer dans un groupe ouvert ou fermé. La parole est libre, jusqu’à l’outrance.

Le danger vient du fait qu’il est admis de percuter la liberté de circuler des uns, la liberté de penser des autres ; oui, menacer, intimider, barrer la route avec violence ne choque plus. Au nom de la fragilité sociale, tout passe. 

Nos libertés sont amputées par la volonté d’individus qui se sont arrogés ce droit et tant pis pour les dommages collatéraux ; tant pis pour les faillites, les travailleurs et/ou entrepreneurs en difficulté car dans la tête des gilets jaunes, samedi, c’est le week-end. Ils oublient que non, samedi c’est jour de travail pour certains. Tant pis pour les commerces détruits, tant pis pour les banques vandalisées, tant pis pour les magasins pillés, tant pis pour les autres donc, y compris les journalistes pris dans un nœud gordien. Tant pis pour les forces de l’ordre dont la mission est rendue difficile et tant pis pour les blessés graves chez les gilets jaunes. Tant pis pour la majorité d’entre nous qui assistons impuissants à ce triste spectacle d’une démocratie à vif.

3

Égalité

L’égalité… parlons-en ! 

Aujourd’hui, à chaque information, l’esprit des gilets jaunes est convoqué pour fixer le curseur. Sommes-nous tous tombés sur la tête ? Au nom de quoi l’opinion des gilets jaunes devrait-elle supplanter celle du plus grand nombre ? Leurs avis devraient-ils compter double ou triple car ce serait le peuple oublié ? Nécessité serait alors de rattraper le temps, l’espace, la vie, une vie perdue à essayer de la gagner ? Est-il possible de nous ressaisir collectivement ? 

Pouvons-nous acter que la vie doit changer, que le monde devrait être autrement, sans dériver vers l’irrationnel ?

Un gilet jaune ne compte pas plus qu’un autre français au prétexte qu’il verbalise sa souffrance. La pauvreté ne donne pas plus de droits que la richesse, même si de meilleures aspirations sont légitimes. La richesse offre certes plus de moyens, mais elle ne confère pas non plus davantage de droits.

Simple, mais bon de le rappeler car le débat devient pusillanime. Chacun a peur de heurter la colère éruptive des gilets jaunes, donc il ne faut plus dire, nommer ou réprouver au risque d’être accusé d'être manquant sur le plan humain. Mais où allons-nous avec cette nouvelle lecture de nos pensées et de nos sentiments ?

Comment débattre quand chacun se mure dans son irrationalité supérieure ? Comment retrouver la paix ?

4

Fraternité

Enfin, la fraternité est en crise et c’est une crise qui vient de loin. C’est une crise émotionnelle qui diffracte nos valeurs lentement, mais profondément.

À force de peindre la France en noir, le pays s’est déprimé et ne croit plus en son avenir, sinon dans un cadre de repli alors que la fureur du monde extérieur continue de prospérer et de gagner en agressivité.

Le pays est morose et les règles du jeu ne sont plus respectées. L’espace politique n’est plus fair play ; les perdants n’acceptent plus leur défaite. Chacun se voit comme un recours providentiel, en dépit du fait que la démocratie s’est exprimée. Aussi, chaque jour le pouvoir est contesté et le pays se délite. 

Or, notre plus grand péril est bien cette absence de fraternité qui percutent désormais chaque jour nos valeurs.

Notre salut ne viendra pas de la violence, mais de nos intelligences. Nous devons regarder nos acquis en face et les mettre en perspective à l’aune du monde qui vient.

Nous devons imaginer un nouveau contrat social avec passion mais, dans le calme car le péril guette.

I have a dream

Contrat social  - Travail - Société - People - Entreprise

contrat social : préambule

I have a dream

News — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

La Cabrik fait sa rev(e)olution pour redéfinir le contrat social par le travail.

Que vaut au juste le travail ? Quelle est sa valeur absolue ? Quelle est sa valeur relative ? 

Quel rôle joue-t-il dans la réussite d’une vie ? 

Quel place occupe-t-il dans la réussite de notre contrat social ? 

Comment protéger la noblesse du travail et en même temps l’humain à l’aune de la mondialisation ? 

Ces questions grondent dans les esprits et méritent d’agiter nos cerveaux pour trouver une nouvelle manière de faire peuple ensemble, le travail au centre, l’humain au coeur. 

Depuis sa genèse, La Cabrik pose la question du leadership moral pour trouver un équilibre satisfaisant entre le profit et la considération pour les individus ; c’est remettre la décence commune au sein de l’entreprise pour bâtir une nouvelle forme de capitalisme responsable. 

Notre défi est de donner envie aux entreprises et aux personnes de se réinventer. 

Nous allons donc continuer de poser question à tout pour trouver les bonnes réponses. 

Depuis plus d’un an, nous réalisons une gouvernance tour pour dialoguer autour de la transformation et du travail. 

Aujourd’hui, nous ouvrons un débat plus large au sujet du contrat social.

Au commencement, le doute, la peur puis la colère mais d’autres enjeux sont fondamentaux : progrès, éducation, individu, travail, entreprise, société et monde. 

Nous espérons prendre connaissance de vos contributions pour nourrir nos échanges et continuer à réinventer le travail pour que chacun puisse lui (re)donner du sens et s’accomplir au sein d’organisations solides, humaines et responsables. 

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À propos de La Cabrik 

La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine dont la vocation est d’accompagner les transformations pour relier l’économie à l’humain.

Contact presse 

presse@lacabrik.com

Le Care : un luxe nécessaire

Care - Gouvernance - Travail - Entreprise - Capital immatériel

Care

Le Care : un luxe nécessaire

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

"Le travail doit faire lien avec l'émancipation et non pas avec la survie." Cynthia Fleury

La Cabrik se distingue par son positionnement inclassable, avec un parti pris assumé sur la compatibilité entre l’économie et l’humain. 

C’est sortir du dogme polarisé vers le financier ; c’est sortir de la vision romantique de l’humain dans l’entreprise ; c’est construire un pont pragmatique, vertueux et ludique de l’économie vers l’humain et de l’humain vers l’économie ; c’est mettre un terme aux drivers articulés autour des processus pour réinvestir l’intelligence humaine. 

C’est sensibiliser à la valeur du capital immatériel que représente la gouvernance humaine. 

C’est préparer la société à faire face au défi technologique en favorisant l’excellence de l’employabilité des individus pour rendre plus difficile la prédictibilité de l’humain par les robots. C’est nourrir et rendre agile l’intelligence humaine au profit des organisations et des personnes elles-mêmes.

Voilà pourquoi, en cohérence avec notre mission, la Cabrik se positionne sur le care. Nous participons à construire de nouveaux modèles de croissance, le travail au centre, l’humain au cœur. 

Or, il n’est pas anormal pour ne pas dire fréquent de voir l’intranquilité d’un grand nombre de travailleurs qui ne se sentent pas à leur place, ne comprennent pas l’utilité de leur rôle, se heurtent au choc brutal des valeurs professées vs. vécues, etc. Ces incohérences interrogent les paradoxes de chacun et les vulnérabilités de tout le monde.

L’enjeu devient celui du leadership moral : trouver un équilibre satisfaisant entre le profit et la considération pour les individus, pour remettre la décence commune au sein de l’entreprise. 

La centralité de l’humain est une force qui favorise le chemin vers un nouveau modèle de croissance ; c’est bâtir une nouvelle forme de capitalisme responsable. C’est donner envie aux entreprises et aux personnes de se réinventer.

Le Care est un luxe nécessaire ; c’est une manière de prendre soin pour assurer le bien-être et le développement de l’humain dans les organisations, au profit des humains et des organisations. 

Care Factory

Care - Gouvernance - Travail - Entreprise - People - Humain

Care

Care Factory

News — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade." Jiddu Krishnamurti

La Cabrik est une « fabrik » de gouvernance stratégique. 

Notre mission est de réinventer le travail à travers la construction de nouveaux modèles de croissance, le travail au centre, l’humain au cœur. 

Notre projet est de « re-fabrik-er » un dialogue vertueux entre toutes les parties prenantes : nous créons un pont entre la croissance des entreprises et l’accomplissement des individus. 

Nous mettons en œuvre une démarche holistique et cognitive mixant sciences économiques et sciences humaines. Nous travaillons en étroite collaboration avec les comités exécutifs et notamment la direction générale. Nous nous positionnons à l’intersection des fonctions opérationnelles et de la direction des ressources humaines. Le care est un engagement fondateur de La Cabrik qui s'incarne dans Care Factory. 

La philosophie Care Factory est l’expression d’une rude empathie régulatrice ; c’est mettre le curseur au bon endroit pour trouver le juste équilibre entre le respect des individus et le respect du travail à accomplir. 

Dans une logique de co-construction, Care Factory s'articule autour de deux programmes : 

  1. Le programme Beyond Well accompagne les entreprises à évaluer la nature des stresseurs racines pour lutter de manière adaptée et sur-mesure contre la vulnérabilité de l’entreprise (prévention, curation, gestion de crise). 

  2. Le programme Mind Full Nest accompagne les individus à comprendre et gérer les évènements qui entrainent une grande vulnérabilité émotionnelle qui vient affaiblir ou fissurer la confiance en soi ou l’estime de soi. 

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À propos de La Cabrik 

La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine dont la vocation est d’accompagner les transformations pour relier l’économie à l’humain.

Contact presse 

presse@lacabrik.com

2019 : année majuscule ?

2019 - Bonne année - La Cabrik

Voeux 2019

2019 : année majuscule ?

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

2019, peut-être une année majuscule ? Je dis bien peut-être car palpiter toute une année est une décision.

Quand on y pense, de quoi est fait une année ? 365 jours, 52 semaines, 12 mois, 4 trimestres, 2 semestres soit 1 année pour choisir entre la légèreté et la gravité ; un an pour explorer l’art d’une vie heureuse en cultivant non sans humour, le paradoxe d’une vie pleine et authentique, au service de ses rêves d’enfant, d’une vie qui ne s’enferme pas et assume parfois, souvent ou toujours de brouiller les genres pour respirer sans trucage, ni montage. 

Une année donc pour prendre le temps de vivre et surtout d’échapper au désir des autres. 

Vivre intensément cette année pour laisser une trace, questionner le monde et avoir envie d’en découdre avec la liberté, la vraie, celle qui fait frémir, car elle va vers son risque, le risque du réel aligné avec ses espoirs oniriques. 

Une année pour vivre à toute vitesse et en même temps s’imposer des temps morts pour voir le monde avec distance et lucidité. Douter, penser, débattre, se confronter et inventer une langue baroque, espiègle et singulière ; inventer le langage d’une vie qui cherche son chemin et qui, avec humilité, sait se donner les moyens de découvrir les trésors qui se cachent sous la cuirasse. 

Car il faut en avoir précisément sous le capot pour vivre avec félicité dans ce monde de dingue ; de dingue, car comme vous le savez, le monde est un ring qui oblige à se battre pour ses choix, en mode combat. Il faut être aux aguets, se disputer avec soi-même, cultiver la contradiction, se jouer des archétypes et avoir un coup d’avance. Bref, il faut transformer la vie en scenarii et jouer avec les métamorphoses : tantôt magicien, tantôt illustrateur, tantôt artiste pluriel, tantôt artiste mutant. C’est la liberté d’être à la fois singulier et pluriel, de traquer l’inattendu, de transgresser le cadre, de chercher toujours l’accident pour laisser jaillir cette folie douce qui embellit le quotidien.  

Du travail donc, beaucoup de travail pour avoir une belle année. 

Libre, vous avez le choix de partir à la conquête de votre boîte noire pour apprendre, savoir et faire. Vous êtes libre de travailler sans relâche et sans regret pour avoir une vie qui ne ressemble à rien t’entendu. Et, par pitié, ne demandez pas la permission, faites le mur, vivez cash et cultivez une dissidence vibrante avec altruisme, et sans jamais trahir, ni les autres, ni vous-même.

Voilà mes voeux à tous et à chacun pour cette année. Vous pouvez voyager d’une vie à l’autre, jusqu’à une vie épatante. 

Il ne tient qu’à vous de dire MOTEUR ! `

Je vous souhaite une belle année 2019, en toutes lettres ! 

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