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Entreprendre

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Clap de fin ? 12

Journal de bord — il y a 7 années

Temps de lecture: 2 minutes

L'entrepreneuriat : menace ou opportunité pour la banque ?

L'entrepreneuriat est un monde dans le monde : la vie se découvre avec une lumière blanche ; elle met en évidence les courages, mais aussi les lâchetés, sinon les pusillanismes. J'observe également des parallélismes d'aube et de crépuscule. Des mondes se préparent à mourir avec clairvoyance ou imprudence.

Impossible de ne pas penser à la banque : voilà un écosystème qui s'autodétruit de l'intérieur ; fascinant d'observer toutes les digues que la banque met en place pour ne pas agir, justifier l'injustifiable, vous projeter dans un temps long alors que l'entrepreneur vit de manière fracassante dans un temps court.

Ce refus de l'économie du réel de la banque plonge des entrepreneurs dans la fragilité, l'incertitude et incidemment influence une spirale de succès qui peut prendre une tournure d'échec si des boucliers de défense n'existent pas. 
Fascinant de voir que la banque a oublié sa fonction économique, mais fascinant aussi de voir qu'elle revient sans le savoir à sa fonction première : la banque de dépôt. 

La banque est une "insolence" ; elle vous soutient quand vous n'en avez pas besoin, avec la réactivité dont vous n'avez pas besoin, et vous lâche en rase campagne quand vous en avez le plus besoin, et sans courage en plus. 
Elle ne sait pas accompagner l'atypisme, même sans risque ; non, elle veut s'engager sur du linéaire, de l'ordinaire avec l'utopie d'une traction fracassante. C'est triste, mais la banque est "à côté de ses pompes" ; elle se protège et finance des campagnes de communication hors de prix pour convaincre qu'elle est aux côtés des entrepreneurs, alors que dans le monde réel, les principaux concernés soupirent de consternation et de déception. 

La banque se meurt-elle ? À l'évidence et encore plus depuis que j'ai vu le Groupe Les Echos, en partenariat avec Roland Berger (juin 2016), se positionner sur le financement de start-up. Étonnant non ? Un journal ou plutôt un Groupe d'information ! Formidable, et en même temps...

Pendant ce temps, la banque définit des scorings averses aux risques, imagine des super principes assortis de quantité de clauses d'exception, au point que l'exception devient la règle ; la règle de ne pas agir, au nom d'une montagne de vraies fausses bonnes raisons. 

On verra bien qui rira le dernier, car le monde choisit de ne plus attendre après les banques. Un nouvel univers de FinTech motivées à l'idée de casser les vieux modèles, de disrupter les schémas, d'übériser les rentes est en marche et, ça va faire mal. Puis, un jour viendra où la banque comprendra enfin le langage du client, a fortiori celui de l'entrepreneur. Utopie ? N'entendez-vous pas au loin, le bruit de cette petite musique ? C'est la radicalité de la rupture qui arrive en douceur, mais avec la ferme intention de prendre place à table. 

Le salut actuel de la banque vient des femmes et des hommes dont certains font ce métier avec noblesse et engagement. La magie de la banque tient donc aux hommes plutôt qu'à la mission première d'une banque et c'est cela qu'il faut changer. 

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Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes.

Theodore Levitt