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L'allure face au je(u).

Style - Travail -  Mode - Allure - Image professionnelle - Représentation

Style

L'allure face au je(u).

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

Tom Wolfe disait "Le style, c’est l’homme". Idem pour la femme. Une phrase simple et puissante qui pose le je(u).

30 secondes pour se faire une impression qui durent de 15 minutes à 6 mois (source Harvard Business Review).

30 secondes donc pour juger une allure qui esquisse au loin un "je ne se sais quoi" de soi qui se confirme ou s’infirme à mesure que l’identité toute entière se déploie, mais avec ce temps, ces 15 minutes à 6 mois qui jouent pour ou contre soi.

L’allure est d’abord et avant tout une apparition. C’est une architecture d’accessoires qui forment une silhouette. C’est un choix de couleur, de matière, de tendance qui racontent une histoire de style. 

C’est la photographie d’un ensemble réfléchi ou non, choisi personnellement ou conseillé qui parent l’individu. 

C’est une sémiologie qui renseigne sur l’humeur, le rang, le goût pour signer une élégance très personnelle. 

L’allure est une symphonie musicale qui dit quelque chose de la personnalité. 

Le style est donc un refuge identitaire. 

L’idée est d’inventer son style, non pas de suivre irrémédiablement la mode. Le je(u) est de consulter la mode pour y puiser des idées et forger au gré du temps, son style, de plus en plus affuté pour rayonner tel qu’en soi-même. 

L’allure est également une histoire d’évolution car elle raconte quelque chose de temporel ; elle témoigne d’une indépendance grandissante et évoque de manière silencieuse, mais dicible l’affirmation d’une liberté. Elle est une preuve d’émancipation des codes, des règles, des carcans. 

L’allure dévoile une aisance ; elle sublime une attitude, elle est une armure. 

Le propre d’une allure est d’être modulaire. Elle s’adapte aux circonstances tel un caméléon, sans nécessairement trahir les fondements de l’identité. 

Le style accompagne des moments de vie, une action, une décision, une émotion, une force ou une vulnérabilité. 

L’allure de circonstance protège de l’extérieur ; elle capte l’attention ou, au contraire, la détourne ; elle fait gagner du temps ou, au contraire, en fait perdre. Elle entraîne une séduction ou une répulsion. Elle joue avec notre impression et, de fait, avec notre attention.

L’allure est une seconde peau, un prolongement de soi-même. 

Alors, pour traverser la vie avec allure, il faut se le dire : "Le style, c’est l’homme". Idem pour la femme.

 

Nicole Degbo

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

Pour aller plus loin : programme Allure. 

 

La Cabrik Factory

Entrepreneuriat - Intrapreneuriat - Entreprendre - La Cabrik

Programme Entreprendre

La Cabrik Factory

News — il y a 6 années

Temps de lecture: 2 minutes

La Cabrik lance un accélérateur humain pour créer un avantage humain différenciant.

La vocation de La Cabrik Factory est d'accompagner la croissance des start-up et des entreprises avec un esprit de transformation.

L’écosystème économique connait une éclosion sans précédent de structures plus ou moins hybrides ayant vocation à accompagner la croissance des entreprises. Cependant, le prisme financier par le levier de l’investissement crée un biais économique qui n’est pas toujours en adéquation avec les fondamentaux humains. Or, le sens est une arme d’engagement massif qui fait assurément la différence : l’engagement est un levier économique puissant.

1

Nous accompagnons les nouveaux modèles de croissance en privilégiant la centralité de l'humain. 

2

Nous "fabrik-ons" une gouvernance stratégique ayant vocation à libérer l'intelligence du travail pour réveiller le génie des organisations et des individus. 

3

En 3, 6, 9 ou 12 mois, vous pouvez confronter vos réflexions dans le cadre d'un dialogue abrasif et bienveillant pour passer les essentiels au tamis d’un grand objectif ambitieux et d’un art véritable de l’exécution. 

? start-up

? grands groupes 

? ETI

? PME

4

Nous avons à cœur de challenger vos modèles : 

? économie 

? influence 

? performance 

? durabilité 

À propos de La Cabrik 

Audacieuse et ancrée dans une démarche de différenciation continue, La Cabrik travaille dans une dynamique de co-construction et d'adhésion pour créer du sens en élaborant des solutions sur-mesure répondant à des problématiques stratégiques liées à la gouvernance. 

Tant qu'il y aura...

IA - IH - Intelligence - FrenchTech - Start-up - Industrie - Economie -

Tendance

Tant qu'il y aura...

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

La tech, comment dire... ras-le-bol !

Le monde ne se pense plus qu'à l’aune de la tech, mais il me paraît important de rappeler que la tech n’est pas la somme de l’existence.

Il n’y a qu’à regarder les entreprises préférées pour constater l’hégémonie des grands groupes, voire des multinationales. L’écosystème est obsédé par la tech ; on en parle matin, midi et soir mais, au final, ce sont les structures bien rassurantes qui emportent les suffrages des carrières.

Il y a de plus en plus de création d’entreprises et, parmi elles, de plus en plus de start-up dans la tech et le reste ; précisément, le reste réfléchit, se transforme, s’inquiète, se protège et cherche l’équation de son avenir : un avenir qui se conjuguera au temps de l’innovation.

Une innovation obligatoire, facilement digitale, mais ce n’est pas obligé. Certes, le digital bien pensé offre une traction exponentielle, mais il existe d’autres métiers, pas du tout tech et peut-être pour certains pas assez tech, car ce sont les hommes qui sont à l’honneur ; les hommes et non les machines, et ce n’est pas grave !

Il faut se souvenir qu’à l’origine, il y a des hommes. Il faut garder en mémoire que l’économie des plateformes crée des emplois, les transforme même, mais sur le terrain du volume, c’est plutôt moins que plus.

Il faut continuer de promouvoir l’intelligence humaine qui, à cet instant, est chahutée ; elle est bousculée sur son terrain, mais a également la formidable opportunité de s’augmenter.

Nous sommes à une période charnière de nos habitudes ; nous aimons la nouveauté et nous aimons porter des étendards avec une forme d’obsession. Alors, c’est formidable, j’adore la tech, mais quelle fatigue de n’entendre que ce mot : tech, tech, tech. Comme s’il n’y avait plus rien au monde. 

Pendant ce temps, la FrenchFab ressuscite l’industrie et de plus en plus d'entreprises traditionnelles cherchent la bonne équation green ; bref, il y a toute une économie brick & mortar à réinventer, pendant que le click & mortar s’enivre de son pouvoir, je dirais même plus, de sa pensée magique. C’est pourquoi, j’ai envie de remercier l’actualité de Facebook qui nous rappelle le paradoxe des titans de la data. Cette histoire nous rappelle clairement que les colosses aux pieds d’argile sont partout, dans l’ancienne et la nouvelle économie. Sauf que la descente en mode tech est également exponentielle. Il suffit d’un hashtag delete pour que l’économie digitale décélère à grande vitesse. Alors par pitié, arrêtons d’enterrer les autres métiers ! Merci de laisser de la place aux autres métiers et même s'il est fondamental de se passionner pour la tech, n’en faisons pas non plus une obsession, jusqu’à l’overdose.

Humain : à l’abandon

IA - Résilience - Humain - Management - Gouvernance -

Société

Humain : à l’abandon

Édito — il y a 6 années

Temps de lecture: 2 minutes

L'humain en mode tech.

Pas un jour, sans entendre parler de sens et d’humain, mais plus un jour sans entendre parler de machines, de robots, d'intelligence artificielle et de concept d’humain augmenté.

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L’imagination en mode tech 

Inventer, créer, disrupter (avec de la chance et du talent) des pratiques, des habitudes, des attitudes pour espérer provoquer un changement ou une amélioration, c’est chouette ! Cela donne le sentiment de ne pas être un pion, mais un cerveau qui pense, qui crée pour faire la différence.

Alors, l’émulation technologique est une bénédiction car les uns et les autres sont en ébullition, en quête d’une heureuse rupture pour venir en appui d’une industrie, la bousculer, en changer les règles pour accélérer, réinventer un modèle économique et influencer tout un écosystème naissant ou sénescent avec un réveil possible. 

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Le courage en mode tech. 

En revanche, ce qui interroge c’est l’invasion de la technologie dans les métiers humains. 

Comme si les cerveaux et les intelligences étaient grillés, incapables de penser contre eux-mêmes pour raisonner avec pertinence, rationalité et lucidité pour développer d’autres pratiques, des meilleures, des nouvelles. 

L’écosystème fonctionne comme si les humains ne pouvaient pas faire leur aggiornamento. Donc, on célèbre l’humain à grand renforts de data, de clicks, de plateformes pour se raconter sans se parler. Comme si la barrière virtuelle allait désinhiber la parole voire la libérer pour qu’enfin nous puissions appuyer sur les bons boutons pour réparer l’humain qui boite ; l’humain défaillant dans les entreprises qui ne sait plus écouter, entendre, comprendre, sentir et apporter des solutions pour adoucir les mœurs du travail et apporter de la joie sinon de la paix pour refaire communauté ensemble, au moins dans les entreprises. 

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L’humain en mode tech

Mais, il y a tout de même une bizarrerie ; nous célébrons bruyamment le sacre des machines en guise de sacre de l’humain. Au lieu de nous parler, nous codons, au lieu de débattre, nous répondons à des questionnaires en ligne, au lieu de changer en profondeur, nous laissons les machines peu à peu modifier des zones de notre cerveau et donc in fine nous changeons de manière cognitive, malgré nous et presque sans effort. 

Mais pouvons-nous être fiers de cela ? N’avons-nous pas suffisamment de courage et d’humilité pour nous regarder avec lucidité et changer enfin, parce qu’il le faut ? Avons-nous à ce point besoin d’une béquille technologique pour penser l’homme, l’humain, à une ère qui célèbre précisément l’humain et le sens ? 

Quel est donc ce message que nous nous adressons à nous-mêmes ? Quel est le sens de cette délégation de transformation humaine aux machines ? Avons-nous déjà cédé ? Les machines ont-elles déjà gagné ? Avons-nous déjà été vaincus par la technologie ou pouvons-nous encore faire un effort pour donner le meilleur de nous-mêmes ? Avons-nous le désir d’être influencés par la culture des robots et d'ailleurs, quelle est la culture des robots ? 

Il s’agit à l’évidence de repenser l’esthétique de la transformation, à l’aune de l’éthique de la transformation, et je dirais même plus, de l’éthique du courage.

Deviens ton désir !

Travail - Engagement - Motivation - Agir - French bashing -

Individuation

Deviens ton désir !

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

Le french bashing fait partie de notre culture.

Le bashing est un sport national qui témoigne d’une insatisfaction chronique, contre le pays, contre l’entreprise, contre son voisin, mais rarement contre soi-même.  

Dans "Les Irremplaçables", Cynthia Fleury explique que "la paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchis depuis longtemps de toute direction étrangère restent cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit si facile à d’autres de se poser en tuteurs des premiers." 

La volonté et le courage sont donc ce qui peut manquer aux révoltés du quotidien pour s’affranchir de leurs colères et de leurs frustrations afin d'aller vers un mieux ; un mieux, car il est si facile de se plaindre, de pointer l’index sur ce qu’il faudrait changer. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs dit-on, alors : pouvons-nous décider d’arrêter cette inclination nihiliste qui ne nous permet jamais d’être satisfaits de notre condition ?

Il ne s'agit pas de dire ici que chacun a une chance inouïe dans la vie, mais en comparaison d’autres pays, d’autres contrées, il semble bien que nous ne soyons pas trop à plaindre, même si nous avons encore des progrès à faire pour améliorer précisément cet art d’être heureux ensemble.  

Alors, halte au râle quotidien, une habitude, qui ne change pas l’ordre des choses ; cela donne parfois l’impression d’être actif, mais il n’en est rien. Les professionnels du bashing ont une fonction : celle d’organiser une contagion émotionnelle négative. Au lieu de penser que nous avons de la chance, nous regardons inlassablement le verre à moitié vide et fustigeons la terre entière, et surtout les autres pour ce qui ne vas pas dans nos vies.

C’est oublier que nous avons le pouvoir de changer les choses. Deux options : celle de Descartes "changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde" ou celle de Nietzsche "Deviens qui tu es". 

Dans les deux cas, c’est choisir d’aller vers quelque chose de concret, de constructif, c’est tourner le dos à la parole infertile pour bâtir en acceptant le postulat de Socrate "la vérité est toujours douleur."   

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