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Tant qu'il y aura...

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

La tech, comment dire... ras-le-bol !

Le monde ne se pense plus qu'à l’aune de la tech, mais il me paraît important de rappeler que la tech n’est pas la somme de l’existence.

Il n’y a qu’à regarder les entreprises préférées pour constater l’hégémonie des grands groupes, voire des multinationales. L’écosystème est obsédé par la tech ; on en parle matin, midi et soir mais, au final, ce sont les structures bien rassurantes qui emportent les suffrages des carrières.

Il y a de plus en plus de création d’entreprises et, parmi elles, de plus en plus de start-up dans la tech et le reste ; précisément, le reste réfléchit, se transforme, s’inquiète, se protège et cherche l’équation de son avenir : un avenir qui se conjuguera au temps de l’innovation.

Une innovation obligatoire, facilement digitale, mais ce n’est pas obligé. Certes, le digital bien pensé offre une traction exponentielle, mais il existe d’autres métiers, pas du tout tech et peut-être pour certains pas assez tech, car ce sont les hommes qui sont à l’honneur ; les hommes et non les machines, et ce n’est pas grave !

Il faut se souvenir qu’à l’origine, il y a des hommes. Il faut garder en mémoire que l’économie des plateformes crée des emplois, les transforme même, mais sur le terrain du volume, c’est plutôt moins que plus.

Il faut continuer de promouvoir l’intelligence humaine qui, à cet instant, est chahutée ; elle est bousculée sur son terrain, mais a également la formidable opportunité de s’augmenter.

Nous sommes à une période charnière de nos habitudes ; nous aimons la nouveauté et nous aimons porter des étendards avec une forme d’obsession. Alors, c’est formidable, j’adore la tech, mais quelle fatigue de n’entendre que ce mot : tech, tech, tech. Comme s’il n’y avait plus rien au monde. 

Pendant ce temps, la FrenchFab ressuscite l’industrie et de plus en plus d'entreprises traditionnelles cherchent la bonne équation green ; bref, il y a toute une économie brick & mortar à réinventer, pendant que le click & mortar s’enivre de son pouvoir, je dirais même plus, de sa pensée magique. C’est pourquoi, j’ai envie de remercier l’actualité de Facebook qui nous rappelle le paradoxe des titans de la data. Cette histoire nous rappelle clairement que les colosses aux pieds d’argile sont partout, dans l’ancienne et la nouvelle économie. Sauf que la descente en mode tech est également exponentielle. Il suffit d’un hashtag delete pour que l’économie digitale décélère à grande vitesse. Alors par pitié, arrêtons d’enterrer les autres métiers ! Merci de laisser de la place aux autres métiers et même s'il est fondamental de se passionner pour la tech, n’en faisons pas non plus une obsession, jusqu’à l’overdose.

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Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes.

Theodore Levitt