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IA - Résilience - Humain - Management - Gouvernance -

A la Une du Cercle Les Echos, 29/04/18

Vers une résilience collective...

Actualités — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

« Les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard » Général McArthur

Il n’y a plus un seul jour sans IA dans nos vies. La falaise artificielle qui menace de nous tomber dessus inquiète autant qu’elle passionne les esprits. Elle pose en creux la question de la résilience collective ; nous allons être confrontés à une crise des intelligences et nous allons devoir collectivement redéfinir la place de l’humain dans la société. Nous allons devoir trouver une nouvelle manière d’exister et de créer de la valeur afin d’être une alternative pertinente face aux robots dont la promesse est celle d’une intelligence exponentielle, de plus en plus proche de celle des humains et parfois mieux encore. 

Au milieu de cette reconfiguration de l’humain au cœur de l’économie, nous allons également questionner la place de la morale. Il s’agira de définir jusqu’où nous irons dans cette révolution artificielle ; oui, quelles seront les limites fixées par l’homme pour exploiter au mieux les potentialités des robots, sans rompre le pacte humain et par capillarité le contrat social ?

Certains expliquent que nous aurons plus de temps pour vivre et cela sera heureux, d’autres sont convaincus qu’il faudra un meilleur partage des richesses. Mais les progrès technologiques ne pensent pas avec ces paradigmes-là ; leurs préoccupations est simplement de défier les limites pour faire de plus en plus et de mieux en mieux ce que peut faire l’homme. La question est donc celle de la remplaciblité des individus. 

Il y a bien-sûr le rôle de l’éducation qui sera clef ; oui, l’école pourra être une variable d’ajustement si elle comprend les défis vertigineux de demain pour redéfinir son approche et préparer mieux les nouvelles générations à un monde plus tech. 

Les autres, les adultes confrontés à leur cycle de vie, notamment à celui de l’apprentissage devront s’auto-développer et les entreprises n’y seront pas étrangères. 

Les individus devront plus que jamais êtres acteurs de leur propre développement afin d’augmenter leur savoirs pour gagner en agilité voire en imprévisibilité et rendre plus ardue leur remplacement par un robot.

Les entreprises devront se mettre en tension permanente d’apprentissage pour augmenter leur leadership collectif. En passer par-là implique de faire de l’authenticité une valeur cardinale ; oui, il sera plus que jamais important d’analyser ses échecs, d’assumer ses erreurs et ses regrets pour progresser mieux ; l’idée étant de réduire les occasions manquées d’apprentissage. Il sera déterminant de comprendre la dynamique des décisions afin de s’assurer qu’elles sont pertinentes et adaptées à une situation donnée. Cette discipline favorise clairement la mise en lumière des angles morts… soit nos faiblesses évidentes qui nous échappent parfois parce que l’angle de vue n’est pas le bon. Ce nouvel état d’esprit devra à l’évidence puiser sa force dans une communication ouverte et sincère ainsi que sur des comportements bienveillants, réellement bienveillants. Il faudra également dépasser les peurs et vaincre la peur de nos peurs, accueillir et encourager la curiosité pour faciliter les apprentissages. 

Le défi est vertigineux mais il fera désormais partie des choses de la vie… cette vie contemporaine qui nous défie désormais chaque instant et nous oblige à aller vers une résilience collective pour réinventer le travail et en définitive, nos vies. 

Nicole Degbo 

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Article publié dans Les Echos, à lire ici.

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Theodore Levitt