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Contrat social - Travail - Motivation - Ambition - People

contrat social : l'individu #6

Run Baby Run!

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 3 minutes

Lire "Devenir" de Michelle Obama et comprendre que chacun peut sortir de l’ordinaire pour faire des choses extraordinaires. Il faut juste le vouloir, se donner du mal et travailler beaucoup avec détermination, optimisme et générosité.

1

Désirer (ardemment)

L’ambition, la férocité, les désirs et les manques de chacun se confrontent au monde qui passe et n’attend personne. La différence entre les uns et les autres se résume à l’intensité avec laquelle chacun voudra devenir ce qu’il est. L’héritage socio-culturel facilitera l’ascension de certains et ralentira d’autres espoirs. Pour exister, il faudra donc montrer de la patience, de la méthode et du désir ; un désir intense, ardent, de ne pas lâcher ses rêves pour exister un jour, tel qu’imaginé. 

Aucune égalité des chances pour poser les conditions d’une compétition juste ; ni la chance, ni le talent ne ne font jeu égal entre les citoyens. Le travail a vocation à réduire les écarts, mais la curiosité et une folie insatiable à poursuivre ses désirs peuvent faire une différence et organiser une formidable bascule. 

Rares seront les histoires simples ; enlever de la complexité à la vie pour gagner en simplicité devient un défi quotidien. En premier lieu, il y a l’identité ; se connaître pour grandir et devenir. 

2

S’éduquer

Devenir est comme une toile qui se tisse tout au long de l’existence. L’école joue un rôle important dans la vie de chaque individu car elle pose les germes de l’apprentissage ; elle murmure en creux les bienfaits de l’éducation et normalement donne des ailes à ceux qui en comprennent les enjeux. La vraie réussite de l’école est de donner le goût d’apprendre, de découvrir, d’explorer et de faire. L’école doit donner l’envie de s’éduquer par-delà les murs de l'institution. 

S’éduquer pour nourrir son esprit et cultiver son champ des possibles, en dépit des vents contraires. S’éduquer pour se donner les moyens de devenir et de vivre des histoires plurielles, des tranches de vie qui s’emboîtent les unes aux autres, sans être tout à fait les mêmes. S’éduquer est un moyen de devenir à porter de tous car personne n’est trop pauvre pour se cultiver. Il y a les bibliothèques, les role models, l’école de la vie, l’information sous toutes ces formes : à regarder, à écouter, à lire. Il y a 1.001 façons de s’élever par la connaissance. 

Et cette aventure réflexive, intellectuelle et en même temps empirique dessine les contours de la personne que chacun est voué à être au gré des choix de vie, des décisions, des risques et des peurs. 

Les savoirs acquis et surtout ce que chacun choisit d’en faire pose l’empreinte de ce qu’est un individu, en dépit de l’image. Seul les actes comptent : être ou ne pas être, faire ou ne pas faire. Cet éventail de choix raconte le spectre de l’identité. 

Qui suis-je ? Que fais-je ? Où vais-je ? 

Chacun a entendu ces questions pendant l’enfance et tout le monde peut y répondre selon ses désirs. L’essentiel est de comprendre que la vie est limitée. 

Agir en ayant conscience de cela permet de se débarrasser de ses oripeaux pour être vrai, de regarder la vérité en face en guise de miroir fantôme pour affronter la vie, ses difficultés et surtout de réaliser ses ambitions en chassant le poids de l’échec ; éloigner la peur de tomber pour ne pas s’empêcher, sans perdre en lucidité et accepter que perdre est possible ; perdre est possible, mais prend ses distances si, en face, le travail est un engagement solide et impliqué au profit d’un rêve. 

Devenir lucide et confiant, sans annihiler ses vulnérabilités pour construire sa vie et avancer de manière cohérente.  

3

Devenir 

Est-ce que tu as déjà ? Se poser inlassablement la question pour traverser l’ensemble de ses "devenir". Interroger ses désirs et ses peurs pour se donner du courage et aller de l’avant. Vivre, vivre et provoquer des défis circulaires ; privilégier le faitalisme plutôt que le fatalisme et tendre vers l’existence en se faisant la courte échelle. 

Devenir déterminé pour devenir enfin.

S’inculquer la discipline de provoquer sa chance pour nourrir l’espoir d’y arriver, d’arriver quelque part, d’avancer sur le chemin aveugle et en même temps clair de l’accomplissement. 

Le nœud est bel et bien de prendre des décisions difficiles qui impliquent le risque de perdre gros. Mais, l’essentiel réside dans l’estime de soi et la confiance dans ses aptitudes ; penser que les rêves sont à portée de faire pour entreprendre précisément. 

Se connaître permet de gagner du temps et de répondre à cette question : qu’est-ce qui compte ? Oui, qu’est-ce qui doit compter ? Quel héritage ? Quel récit de vie ? 

La vie est injuste et c’est ainsi, mais ce n’est pas suffisant pour accepter de se laisser déposséder de son existence. Chacun est responsable de sa vie, de son bonheur, en dépit des aléas et de cette impression de domination sociale, professionnelle et/ou masculine ; parfois c’est l’un et parfois le plafond de verre se résume à cet ensemble de pierres qui tirent vers le bas pour entraîner la chute. Et alors ? Est-ce suffisant pour abandonner les rêves d’une vie ? 

Le défi de chacun est de dépasser ses peurs, toutes, surtout les plus irrationnelles pour se sentir libre et légitime dans ses aspirations. Chacun doit exercer son libre-arbitre pour viser l’excellence, le niveau d’excellence relative défini par chaque personne ; l’équation est multiple : excellence matérielle, immatérielle, les deux à la fois, pour soi, pour les autres. 

Choisir de vivre sa vie, en espérant la réussir oblige à accepter de s’inscrire dans un temps long, avec la rigueur d’un fauve. 

4

Viser plus

Viser haut et sans état d’âme pour avoir plus. Chacun doit se convaincre qu’utiliser toutes ses ressources pour se dépasser n’est pas une hérésie. 

À cet instant, je pense à Steve Jobs et son discours à Stanford : "Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne vous laissez pas prendre au piège du dogme - qui consiste à vivre avec les conséquences des idées des autres. Ne laissez pas le bruit des opinions d’autrui couvrir votre voix intérieure. Et surtout, ayez le courage d’écouter votre cœur et votre intuition. Tout le reste est secondaire." Tout est dans cette réflexion.   

Vivre sa vie ne consiste pas à céder au scepticisme ou au cynisme d’autrui ; il faut avoir l’audace d’assumer ses rêves, même et surtout lorsqu’ils apparaissent différents. 

Se faire une place dans le monde, de manière anonyme ou pas, implique d’être au clair avec son identité et de se confronter régulièrement à ses croyances limitantes ; parfois, elles sont un bruit intérieur et d’autres fois, elles ne sont qu'un brouhaha extérieur. 

L’estime de soi devient un rempart qui protège du doute malin et inhibiteur, celui qui empêche de faire avec singularité ce qui nous enthousiasme parce l’initiative est trop haute ou répondrait à d’autres codes ; il s’agit donc de lutter avec férocité contre le conformisme social, comportemental et professionnel. Il est essentiel de se poser inlassablement la question du progrès, le sien et celui du collectif, puis le sien à l’aune du collectif. 

Vivre sa singularité en acceptant l’altérité du monde qui en raconte sa diversité et montre que l’uniformité ne tient pas. Devenir est un parcours sinueux ; il n’y a pas de ligne droite ; il faut au contraire persévérer et développer une auto-discipline à toute épreuve. Il faut laisser l’optimisme l’emporter, même lorsque la tempête rugit devant la porte. Il faut accepter d’endurer les dents serrés, les points fermés et le cœur ouvert pour ne pas se laisser décourager et partir à la conquête de sa vie. 

Oui, il faut se dire chaque jour : Run Baby Run! 

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Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie ; il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux.

Montesquieu