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Art de vivre - Luxe - Hôtel - Commerces - Confiance - Economie - Société - Crise - Covid19 -

Post-covid

En manque de quelque chose... 2

Édito — il y a 3 années

Tant que la vie dans la ville sera manquante, nous serons en manque de quelque chose, en manque d’un souffle de vie.

Nous avons raison de nous montrer prudents, mais veillons à ne pas représenter notre plus grande menace. Notre peur collective entraîne beaucoup de dommages. 

Nous sommes en train de menacer notre art de vivre. Ceux qui ont eu la chance de partir en vacances cette année auront constaté que la majorité des français sont restés en France. Aussi, la saison estivale a été presqu’un bon millésime pour un grand nombre d’hôtels. Mais ne nous y trompons pas, c’était une parenthèse et l’heure n’est plus à la distraction. 

Face aux faillites en série que nous promettent chaque jour les journaux et les économistes, les français épargnent ; et à force de précaution, la prophétie va se réaliser : les entreprises vont faire faillite. 

Nous avons donc un combat optimiste à mener contre nos angoisses pour accompagner la relance du pays.

En dépit des vacances locales, nous avons tous vu des plages vides, des restaurants à peine remplis, des magasins en déshérence, les boîtes de nuit fermées et le monde culturel en berne. C’est tout un monde qui manque de respiration et d’espoir tandis que le virus jouit précisément d’une liberté virile qui fait la loi. 

Dans un même temps, l’hystérie gagne certains esprits et l’agressivité gagne du terrain. Sous le poids des normes, des commerces deviennent absurdes ; ils hurlent sur les clients qui osent toucher des articles qui meurent de solitude et d’abandon tant les boutiques sont vides. 

Le monde est stressé ; nous sommes stressés ; certains commencent à déprimer, d’autres sont dans un dangereux attentisme ; ils attendent le déluge, avant de prendre la moindre décision. 

Voilà donc notre art de vivre barricadé, contre son gré, en dépit des masques. 

Alors, depuis cette semaine, certains palaces ouvrent à nouveau ; le Bristol vient d’ouvrir ses portes après des mois de fermeture et je dois l’avouer, cet hôtel m’a manqué ; cette ambiance « comme à la maison » avec cette simplicité tout à fait professionnelle qui a le sens du détail. 

Avec l’hôtel, ce sont des dizaines de métiers qui revivent : la restauration sous la haute autorité d’Eric Frechon, la sommellerie pour faire voyager les papilles des amateurs de bons vins, le SPA pour ressusciter nos âmes stressées et nos corps en panne, et bien entendu, l’hôtel en lui-même avec les équipes dédiées au confort des clients impatients de retrouver leurs habitudes.  

L’enjeu sera donc de faire (re)vivre un lieu d’excellence alors que la clientèle étrangère est tenue à distance, hors des frontières. Comment animer un lieu qui n’en avait pas besoin pour convaincre une clientèle autrefois acquise de revenir en ces lieux qui vous offrent le charme discret d’une tranquillité à Paris ? C’est une équation majeure dont il faut espérer qu’elle sera résolue le plus tôt possible.

 

Nicole Degbo 

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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