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Travail - Management - Valeurs - Gouvernance - La loi du marché

Série Des Hommes d'honneur

Dialogue de sourd. 2

Édito — il y a 5 années

Un dialogue impossible.

1

Rouerie

Que vaut un deal sacrificiel qui devrait s’inscrire dans une dynamique de don contre don quand la direction use de subterfuges pour abuser la confiance des salariés ?

Que vaut cet engagement quand la direction s’illustre dans l’art de la rouerie, à savoir fomenter entre dirigeants pour duper les salariés, en leur vendant un avenir qui n’existe pas ?

Que vaut la parole d’un homme ? Que vaut la parole d’un dirigeant qui achète du temps en volant la confiance pour ensuite se dédire, sans rougir et sans trembler ?

Que vaut ensuite l’indignation d’un dirigeant face à la colère de salariés dupés quand le manège est percé à jour ?

2

Lâcheté

Et lorsque la lâcheté s’ajoute au mensonge, que dire ? Lorsque la direction se cache derrière des communiqués pour invoquer le problème de compétitivité qui signifie souvent un problème de rentabilité du capital pour le capital, que dire et quoi en penser ?

À l’évidence, ce type de lapalissades renforce la scission entre le patronat et les salariés et contribue à faire prospérer l’image de deux mondes opposés, presque antagonistes alors que nous parlons des entreprises des uns et des autres. Il n’y a pas l’entreprise des patrons et celles des autres. Non, il y a souvent un choc de réalité. Il y a fréquemment une confrontation violente de deux réels différents, voire dissonants.

Aussi, la colère s’exprime avec fureur lorsque la direction n’a pas fait son travail, n’assume pas ses responsabilités et semble imputer la faiblesse de la performance à l’appareil de production, soit aux travailleurs.

3

Mépris 

La couardise sonne comme un mépris supplémentaire qui gifle chaque salarié qui a voulu faire confiance, presque désespérément et voit sa confiance saccagée.

L’abus de confiance est un stresseur fondamental qui attise les tensions, exacerbe les émotions et soudent les résistances pour défendre le principe même de dignité et restaurer un sentiment d’honneur.

Le mépris est d’organiser un dialogue vide de sens et de cœur pour faire partager des concepts faciles à tordre puisqu’il est si simple de faire mentir les chiffres.

Tout le monde sait que le monde change donc chacun comprend que des choses doivent changer. Seulement, on ne rompt pas la confiance avec violence et brutalité, sans avoir au préalable et en transparence communiqué sur la réalité de l’entreprise. On ne va pas jusqu’au bout de la confiance donnée pour user chaque goutte de sueur avant de tourner le dos aux engagés. On ne traîne pas dans la boue la confiance acquise pour ensuite réclamer calme et rationalité.

Nous ne sommes pas des animaux... encore que mais en principe, nous sommes des animaux civilisés. Sinon... à quoi ça sert de nous distinguer des prédateurs ?

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Le progrès prend du temps.

Barack Obama