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Engagement

Voulez-vous jouer ?

Publications — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

To be or not to be ; choisir ou ne pas choisir. Comment vivre son travail comme un jeu ?

Vivre, c'est choisir.

C’est se connaître et discerner ce qui est inévitable dans la trajectoire. L’évitable est protéiforme, sachant que certaines décisions évitables sont à recommander, tant elles sont riches d’apprentissage, d’autres sont à proscrire car elle nivelle par le bas. 

Il y a peu, j’ai entendu quelqu’un dire : "on peut changer de goût, mais pas de dégoût". Sur la base de ce postulat, il est aisé de s’imposer le devoir de dire non, quand le dégout est là, bien présent, tel un fantôme obsédant. Quand le dégoût ne vous lâche pas, exercer sa liberté de refuser cette torture mentale et parfois physique, pour de bonnes raisons, devient une injonction.    

Cet exercice exige d’abord et avant tout de se connaître et de décider d’aller vers le mieux.

Choisir le mieux disant en dépit des normes sociales, juste pour que sa vie swingue est une saine disposition d’esprit qui demande souvent du courage et de la discipline.

Le plaisir est une discipline, celle de préserver sa pureté, celle d’éviter de se polluer avec des bourdonnements qui tirent la vie du rose vers le gris ; et, quand les nuages sont bien installés, sans la moindre éclaircie à l’horizon, le temps devient long, très long même. 

La discipline d’aller vers son bonheur exige d’aller vers sa vérité et par capillarité vers son risque. C’est affronter la brutalité de son être, à savoir, dans un temps un, ses forces et ses faiblesses et, dans un temps deux, le réalisme de ses rêves, même fous. 

Aussi, choisir d’avoir une vie professionnelle exaltante, c’est arrêter de se mentir pour ne pas essayer et éviter ainsi l'échec.

Et si le bonheur était précisément dans le trébuchement ? Il signifierait alors un choix, une peur, une curiosité et un lâcher-prise. 

Un choix parce que décider, c’est aller vers quelque chose et renoncer à autre chose, à sa tranquillité par exemple. 

Une peur car l’inconnu inquiète, trouble et torture parfois l’esprit des prudents. 

Une curiosité car aller vers son risque, en dépit des incertitudes, c’est faire preuve de courage et d’une attention déterminée à se confronter au nouveau. 

Un lâcher-prise car conquérir son talent, c’est souvent défier son plafond de verre ; celui de son genre, de ses origines, de sa profession, de son entreprise, etc. ; bref, c’est braver les passions tristes qui souhaitent ardemment vous empêcher d’aller vers le soleil, d’être le soleil, votre soleil.     

Quand l’essai devient un trait de bonheur constant et furieusement vivant, que votre vie vous ressemble, vous pouvez être fier(e), sans restriction et assumer les succès et les échecs pour ce qu’ils sont : une histoire de vie, la grande histoire de votre vie, une vie qui dit que la seule limite à votre succès, c’est votre propre imagination et l’imagination est précisément un je(u), votre jeu !

Alors, voulez-vous jouer ?   

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S'extraire des soubresauts du temps court.

Fernand Braudel