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Protection sociale - Assurance de personnes - Transformation -

Cycle Transformation Métier

Un relais responsable

Actualités — il y a 6 années

Temps de lecture: 2 minutes

La protection sociale doit se réinventer en questionnant les rôles, les statuts, les approches et la société de demain.

La protection sociale en France est une chance, tant et si bien que nous oublions que ce luxe pourrait disparaitre.

Le secteur s’est lancé dans une course sans fin vers l’innovation technologique et s’enivre avec des start-up partenaires qui offrent l’illusion furtive d’y arriver. La course vers la tech. est officielle. Personne ne nie qu’il faille réinventer un modèle économique, mais il faut se le dire, la société change de manière lente, mais profonde et le débat social est pauvre ; d’ailleurs, quel débat ? 

Le monde de l’assurance et notamment celui des mutuelles se repaît de son objet social, alors même qu’il mérite d’être dépoussiéré depuis un siècle. 

Oui, l’assurance organise son action sociale à coup de fondations et de dotations, mais elle s’abritent derrière des sommes qui donnent parfois le vertige, sans réinterroger ce que pourrait être le rôle du monde de l’assurance dans un monde qui bouge et qui bouscule la place de l’humain dans la société.

Alors, quoi ? Peu d’assureurs pour parler de l’objet social des entreprises ; pas vraiment d’assureurs pour prendre le leadership de la fronde des humains contre les robots. Le rôle des assureurs est de protéger les individus, d’accompagner le cycle de vie de la vie : de l’enfance jusqu’à la mort, dans la vie personnelle et professionnelle. 

Tant qu’il y aura des hommes si j’ose dire, l’assurance ne risquerait rien ? Mais qui peut le croire ? 

Ce qu’il ne faudrait pas, c’est un glissement de l’assurance des humains et pour les humains vers l’assurance des machines, en masse. Ce qu’il ne faudrait pas, c’est qu’en lieu et place de la prévention, les assureurs utilisent les données pour sélectionner les meilleurs assurés, c’est-à-dire ceux dont la rentabilité serait par avance modélisée, sauf accident de vie. 

Ce qui serait intéressant, c’est que la communauté assurantielle prenne position sur le climat ; pas seulement encourager l’écologie mais user de son poids suffisant pour influencer les politiques.

Ce qui serait intéressant est d’entendre les assureurs se positionner sur la question des migrants ; comment prendre soin des gens de passage ?

Ce qui serait intéressant, c’est d’écouter les positions des assureurs sur la pauvreté, la solitude, l’exclusion. 

Ce qui serait intéressant c’est de voir les assureurs porter le débat pour refaire société ensemble car l’assurance est un lien d’humanité, de modernité, de solidarité. 

L’assurance doit reparler de la confiance, de la cohésion, de la proximité ; les assureurs ne sont pas l’État mais ils peuvent être relais, un relais responsable ; les assureurs doivent compter parmi les relais, mais il ne s’agirait pas de tout porter, juste de porter leur part, mieux, plus fort, de manière plus engagée, en questionnant les rôles, les statuts, les approches et la société de demain.

#CycleTransformationMétier 

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S'extraire des soubresauts du temps court.

Fernand Braudel