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Concentration - Réseaux sociaux - RS - IA - Cerveau

Tendance

Paradoxe artificiel

Publications — il y a 6 années

Temps de lecture: 2 minutes

Chaque jour, nous voyageons dans un paradoxe artificiel. Chaque jour, nous cohabitons avec le sérieux, le futile, le vrai et le faux. Chaque jour nous influençons notre attention, notre concentration et la chimie de notre cerveau.

Que voulons-nous ? Que faisons-nous de notre liberté et surtout comment notre addiction collective aux réseaux sociaux est devenue un pistolet sur notre tempe ? 

La question m’apparait légitime ; l’analyse du fonctionnement des réseaux sociaux pose question. Notre concentration en mode slasheur organise la polyvalence de notre attention qui devient alors aérienne, presque artificielle. La preuve en est que nous pouvons tous mesurer l’écart entre un article vu et lu. Certains commentent même sans avoir lu, pensant deviner juste et s’autorisant alors un commentaire décalé, erroné ou inadapté. 

Alors que voulons-nous ? 

La guerre des intelligences mise en exergue par le Dr Laurent Alexandre est pourtant une injonction à nous ressaisir. Les critiques d’anciens salariés des GAFA obligent également à recadrer notre consommation des réseaux sociaux.

Voulons-nous être informés ou nous divertir ? Beaucoup répondront sans doute les deux : apprendre pour la vie professionnelle et se détendre lorsque le temps est personnel. Mais, comment diable séparer les deux et organiser le tri du flux qui nous arrive inlassablement, selon les préférences définies dans les réglages ?

La bonne distance met en lumière l’incroyable mais vraie cohabitation entre le futile, le faux et le vrai dont l’épaisseur de l’intérêt varie selon le regard d’un individu à l’autre.  

Nous sommes des voyageurs de notre paradoxe artificiel. Or, nous pouvons choisir d’organiser un sursaut collectif pour relever le niveau et encourager le fond en partage. 

Les réseaux sociaux sont un progrès quand on choisit d’en faire une utilisation intelligente. Ils entretiennent la vitalité de l’esprit, sensibilisent à la vitesse de l’information, exposent à l’accélération du temps, témoignent de l’humeur du pays mais, ils désinhibent également le courage à front bas, déresponsabilisent quant à la fiabilité de l’information et offrent une terre d’accueil magnifique aux robots, aux non-humains qui s’invitent parmi les humains pour désinformer, tester, éprouver, évaluer et ensuite enrichir les programmes d’intelligence artificielle ou tout simplement influencer l’opinion de la masse.

Nous devons donc prendre conscience que notre consommation des réseaux sociaux a un impact dont la sédimentation longue fragmente notre attention, notre capacité à mettre notre cerveau sous tension et au final notre intelligence. 

Nous pouvons influencer l’impact des réseaux sociaux en choisissant de nous augmenter, plutôt que de nous diminuer grâce à eux. Ne pas y aller ou ne plus y aller est un autre débat car au rythme où prospère l’intelligence artificielle, rester à l’écart de cette réalité est un acte de résistance honorable, mais qui ne nous augmente pas. 

Nous pouvons donc choisir l’éducation et/ou le divertissement mais, dans les deux cas, le privilège de l’intelligence doit être aux dépens de notre paradoxe artificiel.    

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Le progrès prend du temps.

Barack Obama