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La mauvaise éducation

Publications — il y a 6 années

Temps de lecture: 2 minutes

Education n. f. connaissance et pratique des usages de la société.
Synonyme : politesse ; savoir-vivre.

L’éducation au travail : quèsaco ? 

Je propose de rembobiner le film pour définir cette notion a contrario. 

Nous allons donc parler de la mauvaise éducation qui prend un visage multiple au travail, en particulier dans l'espace collectif. 

Voici 5 causes d’énervement du quotidien :

1

Le racket de sens 

C’est le premier sujet d’errance dans les méandres du travail. 

  1. Qui suis-je ? Que fais-je ? Où vais-je ? 

  2. Quel est le sens de mon travail, de mes missions, de mon rôle ? 

  3. Quelle est la valeur perçue de mes responsabilités ?

  4. Suis-je considéré(e) comme un enfant ou un adulte ? 

  5. Ai-je de la valeur ? Me suis-je trompé(e) sur ma valeur ? Me trompe-t-on sur ma valeur ?

  6. Pourquoi ai-je le sentiment de tourner en rond ?

  7. Pourquoi ai-je le sentiment de perdre mon temps ?

  8. Comment puis-je changer de trajectoire ?

  9. Au secours ! 

2

Le voleur de travail 

C’est celui qui fait savoir et valorise le travail fait par les autres ; c'est celui qui se fait voir et qui donne à voir avec un rapport à la vérité et à la responsabilité très élastique. Après tout, pourquoi s’embarrasser des faits, de la réalité de l’effort, de la paternité de la sueur ? 

C’est celui qui capte la lumière, les promotions, les honneurs, sourie et tape sur l’épaule du spolié en disant : "nous avons bien travaillé !" 

C’est un spolié énervé qui a envie de dire sa vérité, mais qui n’ose pas, de peur de ne pas être cru ; et surtout, c’est un spolié qui ne comprend pas la dissonance du réel ; c’est un découragé qui ne comprend pas la faillite managériale d’un écosystème qui produit autant de faux-semblants et de duperies.

3

Le saccageur de fierté 

Nous parlons ici de la fierté, au sens de la dignité.

C’est la mosaïque des vexations du travailleur qui rétrécit peu à peu sous l’assaut des critiques, des réprimandes et des jugements de valeur sans fondement de la part de collègues, managers ou dirigeants qui dénigrent l’engagement, saccagent l’effort et défient le développement du potentiel en imposant un plafond de verre bas, très bas.

C’est l’impuissance d’un travailleur qui n’a pas la force de partir et qui diminue sous le poids des attaques répétées. C’est un travailleur en péril qui s’enferme dans un schéma d’impuissance acquise quand il ne déprime pas. Il s’enfonce dans des eaux profondes pour entendre des sons plutôt que des voix ; il se rend sourd et se veut insensible. Il est là sans être là ; il est en dedans - en dehors et coûte cher à l’entreprise. Mais, à l’origine qui est responsable ? 

Sait-on identifier les collaborateurs saccageurs de fierté ? Sait-on sévir ou est-il si facile d’accabler le travailleur diminué avec un torrent de boue plutôt que de faire preuve de courage ?

4

La réunion impréparée

Il y a pire que la réunion inutile ; il y celle qui se déroule sans considération pour les gens, leur temps, leur agenda et leur exigence. L’image parle sans doute à tout le monde, car chacun a déjà perdu son temps dans une réunion décadente

où personne n’a préparée son intervention ;

où tout le monde observe un signe d’exaspération chez le voisin ;

où chacun trouve refuge dans le tic-tac de sa montre qui est une lente promesse vers la libération. 

Alors, tout le monde fustige en silence l’amateurisme, le temps perdu et le coût d’une réunion inutile qui conjugue toujours une part des salaires au prorata temporis, mais aussi parfois le coût d’un train, d’un hôtel et surtout le prix du temps perdu à ne pas faire produire de l'utile.

Le temps alloué à un déplacement qui ne produit rien, ni en valeur absolue, ni en valeur relative, est une pratique contre laquelle il faut lutter ardemment car elle est un facteur de désengagement et définitivement une formule d'échec.

5

Le portable 

Il y a ceux qui l’utilisent pour prendre des notes et ceux qui se laissent allègrement perturber par cet étrange objet du désir qui joue alors le rôle de perturbateur collectif, signifiant à l’aréopage en place qu’il n’est pas assez important pour mériter une attention pleine et entière, une concentration active et intéressée. Le portable est la plus grande incivilité de l’entreprise ; elle est un vice exporté de nos travers de rue, de métro, de voiture, etc.

Le portable déconcentre tout et polarise l’attention sur lui. Il utilise le prétexte de la communication, du train d’union entre les mondes et les métiers pour imposer une mauvaise éducation contagieuse. 

 

Ainsi, la liste pourrait être longue…

Nous pouvons en sourire ou choisir d’abolir la répétion de ce manque de savoir-vivre protéiforme qui réduit ce qui fait socle.

Ainsi, la liste pourrait être longue.

Nous pouvons en sourire ou choisir d’abolir la répétion de ce manque de savoir-vivre protéiforme qui réduit insidieusement ce qui fait socle.

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