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Banque - Transformation -

Cycle Transformation Métier

Il était une fois dans l’Ouest

Actualités — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

La banque doit se transformer ou mourir.

Entreprendre une relation agréable avec une banque est un défi compliqué. 

La banque est un western permanent mais le western est une réalité fictive. Nous savions déjà que la banque ne veut pas prendre de risques mais, pire encore, la banque refuse le réel au nom de modèles hors-sol qui commandent de contraindre et d’affaiblir les entreprises qui ne sont pas dans la tech., qui prennent des risques ou qui ne sont pas dirigées par des entrepreneurs érigés en star par l’écosystème.

La banque est ivre d’irréel car plongée et arc-boutée dans l’ici et maintenant. Demain, la banque n’en a que faire ; le futur proche, la banque s’en moque ; et, la certitude du court terme ne la regarde pas. Elle vit selon des lois absurdes qui abîment l’économie.

Elles sont des pourvoyeurs de pression avec les faibles, s’adoucissent quand il n’y a pas de danger et célèbrent le confort incroyable de l’argent qui dort. La banque est un agent malade du système. La banque doit se réformer ou se former au réel.

On ne devrait pas diriger l’économie du réel avec des modèles de risques qui vivent en dehors de l’économie.

La banque balaie d’un revers de la main l’effort, l’ambition, l’accélération quand la trésorerie est fragile. Mais, la trésorerie d’une jeune entreprise est souvent vulnérable les premières années. Le choix est de :

grandir vite, avec une ambition forte voire grandiose - mais pas folle -, au risque d’énerver la banque qui voit partir le cash ; 

ou de grandir tranquillement dans un schéma de réassurance à la papa qui apaise la banque qui voit alors la cagnotte grossir et encourage jusqu’à une forme d’obésité sans risque.

Il est temps d’abolir ce système. On voudrait plus de PME, mais les banques empêchent les TPE de grossir, avec des règles absurdes qui terrorisent l’entendement. L’absurde règne, la disproportion dirige et surtout la confiance ineffable d’être la partie économiquement forte domine de sa toute puissance, avec un tragique droit de vie et de mort sur la vie d’une entreprise.

La banque vous demande d’accélérer l’inéluctable, de lutter contre la léthargie du temps qu’elle ne sait elle-même pas combattre ; elle vous demande de faire de la magie, alors même que le réel raconte une histoire solide, mais pour laquelle elle cultive l’art de l’impasse sur le volet difficile qui conduit souvent, paradoxalement et curieusement à l’embellie. 

La banque se perd, la banque nous perd, la banque se meurt. 

La banque veut l'embellie sans la pluie, sans l'orage et sans les nuages. La banque veut le soleil tout le temps. La banque court derrière l'innovation digitale, au lieu de réapprendre l'essentiel ; la banque est dans un labyrinthe de non sens qui ressemble à un ruban de Möbius.  

#CycleTransformationMétier 

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Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes.

Theodore Levitt