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Travail - Bien vieillir - Relations - Interactions - Apprendre - Santé -

Travailler mieux : levier du bien vieillir

Édito — il y a 2 mois

L’impact du travail sur la santé est un enjeu sociétal.

"Profiter et faire ce que vous aimez le plus longtemps possible" ; c’est la définition du bien vieillir de l’Organisation Mondiale de la Santé. Ainsi, la majorité des gens associent cette notion au vieillissement. Or, bien vieillir est un état d’esprit avant d’être un plan ; et cela peut commencer très tôt, dès la naissance. 

Le sujet mérite une réflexion dans un temps long et à rebours. Que devons-nous faire pour être assuré de bien vieillir et d’être en capacité de faire ce qui compte pour nous le plus longtemps possible ? Cet enjeu pensé au commencement devrait avoir un impact significatif sur nos choix de vie : la nutrition, la santé, la mémoire, la psychologie, les relations et notre travail. 

En effet, ne sous-estimons pas la place du travail dans l’équation du bien vieillir. Il a un impact sur les gens tout au long de leur vie ; c’est parfois évident, mais souvent, cela sédimente longtemps.

Normalement, chaque individu a un besoin plus ou moins fort d’être intellectuellement stimulé ; cela implique d’apprendre avec une certaine dynamique qui sollicite le potentiel et le goût des savoirs ; c’est aussi apprendre et désapprendre pour nourrir l’esprit et challenger le réflexe d’aisance cognitive. 

Cette vitalité intellectuelle alimente le besoin de vitalité physique pour tenir le rythme, endurer et avoir du souffle pour manager l’énergie et l’horizon. Cela passe par l’état de dynamisme naturel, la pratique sportive, la qualité du sommeil et bien-sûr la nutrition. 

Et se sentir bien dans sa tête et dans son corps est une condition favorable pour participer ou créer des liens sociaux : aller à la rencontre de l’autre, avoir une activité culturelle et partager des moments avec d’autres personnes de confiance pour éviter de laisser s’installer la spirale de l’isolement. En effet, actuellement sept millions de français souffrent de cette affliction sociale. Et c’est ce serait intéressant d’identifier combien de personnes souffrent de solitude en entreprise. 

L’isolement est une vulnérabilité sociale qui, à l’évidence, a des conséquences sur le bien-être et par capillarité la santé mentale. Une bonne qualité de vie au travail donne envie de vivre et de rire. Cela fait grandir la confiance, l’envie d’explorer des choses nouvelles pour élargir les frontières mentales de la vie professionnelle et/ou personnelle et bien sûr le désir de collaboration. 

La vie ne se résume pas au travail, mais il contribue à la rendre plus respirable a minima, et tout simplement nourricière et passionnante, au mieux. Voilà pourquoi, penser le travail et son impact sur la qualité et la précocité du vieillissement est un angle à monitorer. 

Chacun peut tester la santé générale de son « bien vieillir » avec l’outil de l’Organisation Mondiale de la Santé Icope. Nul doute que la health tech va poursuivre son développement avec probablement un angle gérontosciences de plus en plus prégnant. Et la santé mentale connaît des initiatives prolifiques pour tenter de craquer l’ampleur du problème. 

L’entreprise ne peut et ne doit pas tout ; en revanche, elle doit assumer la responsabilité des modalités dysfonctionnelles du travail, en challengeant mieux les angles morts pour élaborer des solutions adaptées et efficaces. C’est une vision plus large et responsable du travail et du contrat social qui touche à la gouvernance humaine et à l’état du travail dans une organisation. 

 

Nicole Degbo

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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