Serie Des Hommes d'honneur.
Le salut 4
Édito — il y a 6 années
L'honneur du travail.
Unité
Emmanuel Macron a dit récemment : "on perd en se divisant." Il a souligné à quel point toute victoire ne peut faire l’économie de l’unité. La cohésion est vitale pour bien diriger une entreprise. Il faut cesser enfin ce "eux et nous" ou l’inverse.
Il faut changer les mentalités et tordre le cou de l’idée selon laquelle un patron et un salarié ne partagent pas les mêmes objectifs. Il est nécessaire de reconquérir l’image de l’entreprise dans le cœur des laissés-pour-compte du capitalisme. Cela passe par une meilleure écoute, une volonté de mettre la réalité des uns à portée de celle des autres.
Le monde promet d’être plus violent ; les nationalismes promettent de durcir l’économie et les robots poursuivent leur épopée pour se tailler une place dans ce monde, avec l’aide passionnée de chercheurs et d’entreprises qui veulent inventer ce nouveau monde tech. en partage avec celui des humains.
Travail
Il convient alors de cesser de perdre du temps avec des guerres inutiles dirigées contre nous-mêmes. Il est vivement conseillé à chaque entreprise de s’illustrer par son excellence, sa curiosité, sa capacité à recruter des talents pour accompagner le développement de l’entreprise, en évitant les pièges qui ne manqueront pas de tenter de lui barrer la route.
Il s’agit clairement de reconquérir l’intelligence du travail, en combinant les réflexions économiques et sociales, sans attendre l’alignement mondial de l’objet social de l’entreprise.
Il est temps que le capital s’interroge vraiment, non à travers des manchettes de journaux, mais honorablement. À partir de quel niveau de dividendes une entreprise est-elle indécente si elle ne redistribue pas les fruits de l’effort collectif ? À partir de quel niveau de rentabilité consolidée une entreprise devrait-elle rougir de fermer des sites ou des filiales ? Nous avons inévitablement besoin de capitaux pour diriger le monde, mais ce capitalisme boite et installe de pays en pays des esprits rétrogrades au pouvoir qui vendent du sable aux plus démunis.
Confiance
L’heure de la confiance a sonné. Nous devons tous travailler à la faire revenir. Nous ne pouvons pas attendre des drames, des suicides, des immolations ou le triste spectacle de vies brisées pour se mettre autour de la table et restaurer le principe même d’une croissance basée sur des principes humains.
Le rêve de La Cabrik est de libérer le travail en bâtissant de nouveaux modèles de croissance basés sur une gouvernance d'impact. Utopie ? Non, un défi honorable, une guerre d’honneur avec la rage au cœur : celle de réconcilier les travailleurs, des hommes, des femmes, des patrons, des salariés, au profit d’une croissance fondée sur l’accomplissement des humains.