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The Last Dance - Netflix - Michael Jordan - Basket - Chicago Bulls - Bulls - Leadership - Force mentale - Succès - Champion - Victoire - Inspiration - Espoir - Mindset - Etat d'esprit -

Leadership

Le match n'est pas fini

— il y a 3 années

Quelle heure est-il ? L’heure de jouer !

Comme des millions de gens, j’ai regardé The Last Dance. Ce tribute aux Chicago Bulls et plus spécialement à Michael Jordan : THE G.O.A.T. (Greatest Of All Time).

Chacun sait que c’est une légende ; ce documentaire est fascinant car il se concentre sur la passion sportive de Michael Jordan pour le basket. Ce n’était pas seulement un sportif hors du commun, c’était un mental hors du commun avec une motivation presque juvénile pour la victoire. 

Son parcours montre qu’il savait gagner, inspirer et espérer. 

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Gagner 

❛C'est dans ma nature de toujours tout faire pour gagner. Et si je dois me débrouiller tout seul, je vais le faire. Dès que je rentre sur le terrain, je ne pense plus qu’à gagner le match. Et ça me rend fou si je ne gagne pas.❜  Voilà avec quel état d’esprit Michael Jordan a joué de la première à la dernière danse. 

Le documentaire pose en creux la question suivante : faut-il être un tyran pour se hisser à se niveau-là ? La réponse est oui, en quelque sorte, déjà avec soi-même. La plupart des gens vont avoir tendance à parler de l’exigence absolue vis-à-vis des autres, mais rarement de ce qu’une ambition pareille implique comme discipline et refus de toute complaisance avec soi-même. 

Pendant près de vingt ans dont treize aux Bulls, il a consacré sa vie au sport. Il s’est entraîné sans relâche tous les jours pour être le recours du collectif en toute circonstance. En regardant les matchs, on peut voir à ses expressions son intolérance pour la médiocrité. Il est dur, sévère et intransigeant car il refuse d’être nivelé par le bas à cause de l’équipe ; il refuse toute idée de défaite à cause de l’équipe. L’équipe le sait et doit se hisser à son meilleur niveau en conséquence. 

Et, tout au long de sa carrière, on devine bien qu’il aurait presque pu marquer tous les points pour assurer la victoire à cette équipe qui n’est pas devenue ce qu’elle était en un claquement de doigts, mais à force de travail. 

Michael Jordan célèbre tout au long de sa carrière la valeur travail avec des principes très forts : il respecte bien entendu l’ambition, mais chacun doit rester à sa place ; il respecte le talent, mais pas les fanfaronnades mal placées ; il respecte l’agressivité, mais pas le mépris des petits ; il respecte la fermeté, mais pas l’irrespect. 

Ce géant raconte comment il s’est senti tout petit après avoir secoué de manière trop virulente Steve Kerr, coéquipier de l’époque ; il a un code d’honneur qu’il va respecter tout au long de sa carrière et c’est sans doute une des raisons pour lesquelles il est devenu cette légende. 

Quand on joue en NBA, le niveau et le rythme s’imposent de fait : playoff, match retour, All-Star Game, Hall of Fame ; c’est du très très haut niveau et Michael Jordan a poussé le curseur aussi loin que possible. 

Mais, il affirme avec assurance l’idée que tous ses coéquipiers disaient : ❛Michael Jordan a toujours eu un principe : Il ne nous demandait jamais de faire un truc qu’il ne faisait pas lui-même.❜ 

Il s’attachait donc à être exemplaire, mais pas seulement, il s’attachait aux gens : coéquipiers, coach, sécurité et autres artisans de la franchise. 

Au-delà de la dimension humaine, il avait la conscience ❛qu’aucun individu n’a jamais fait une équipe.❜ Donc, il savait qu’il avait un rôle de leader inspirant à jouer.

2

Inspirer 

❛J’ai commencé à me concentrer sur mes coéquipiers et à les pousser à exceller.❜ Avec l’expérience, la confiance, la maturité et les victoires, Michael Jordan, sous l’influence de Phil Jackson, coach des Bulls, apprend peu à peu à mieux répartir la responsabilité du jeu. 

Avec sa notoriété, Michael Jordan était une cible pour toutes les équipes adverses ; il était collé avec une agressivité plus ou moins grande (Pistons, Utah, etc.) ; il était la force de l’équipe, mais aussi sa vulnérabilité. Tout concentrer sur Michael Jordan représentait un risque en cas de blessure ou autre évènement inattendu. Phil Jackson avait donc la responsabilité de protéger la franchise en rééquilibrant la dynamique du jeu. 

Pendant la deuxième période de sa carrière, Michael Jordan apprend à s’appuyer sur ses coéquipiers qu’ils ne cessent de challenger pendant les entraînements afin d’être assuré que le moment venu, ils sauraient donner tout ce qu’ils ont et mieux encore. 

C’est une curieuse alchimie entre la maîtrise, le contrôle et le lâcher prise qui lui permet de libérer une partie de sa charge mentale pour devenir un meilleur joueur, plus cérébral, et moins physique. 

C’est un leader charismatique qui a non seulement inspiré ses coéquipiers, mais aussi la ville de Chicago et le monde entier. D’ailleurs Brian McIntyre, Directeur Marketing des Bulls (jusqu’en 1981), a ainsi exprimé ceci : ❛Les habitants de Chicago aiment à penser que ce sont des durs, des ouvriers prêts à se remonter les manches ; ils ne font pas les choses à moitié. Alors, ils aiment bien voir quelqu’un comme eux, qui donne tout ce qu’il a. Jordan a fait ça.❜

Voilà donc ce gars de Caroline du Nord qui ne va cesser de grandir, de ciseler son potentiel et d’espérer à chaque instant la victoire pour son équipe.    

3

Espérer 

Dans un moment poignant, Michael Jordan explique une chose fondamentale : ❛La victoire, ça un prix ; mener une équipe, ça un prix. J’ai embarqué des gens avec moi qui n’en avaient pas envie. J’ai secoué des gens qui ne voulaient pas être secoués. Mais, j’ai gagné ce droit parce que les coéquipiers qui sont arrivés après moi n’ont pas subi toutes les choses que j’ai subi.❜

C’est la confiance dans son jeu avant celui de son équipe qui lui permet de porter la franchise avec un mental hors du commun, avec l’idée que le match n’est pas fini, tant qu’il reste une poignée de secondes. 

Et le documentaire montre bien l’importance de ne rien lâcher, de ne jamais baisser les bras, même lorsque l’histoire semble écrite ; la mobilisation du collectif et la focalisation mentale peuvent changer le cours des choses. 

Michael Jordan vient d’une famille modeste qui a toujours donné de l’importance à l’éducation. Il est posé, réfléchi et a clairement défini son scénario de vie : il sera de la "race" des gagnants.

Et c’est ainsi, qu’après 13 ans passés aux Bulls, il peut tranquillement affirmer : ❛On est passé d’une équipe merdique à l’une des meilleures dynasties de tous les temps. Il nous fallait seulement une toute petite allumette pour pouvoir tout embraser.❜ Et c’était la passion, le travail, le talent et ce formidable sens de la gagne. 

Michael Jordan, c’était ❛de la poésie en mouvement❜ pour reprendre les termes d’une fan. The Last Dance raconte l’histoire d’un génie dont la vie a été une ascèse de près de 20 ans dédiée à sa passion : le basket. 

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