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La Cabrik - Une Terre Promise - Barack Obama - AXA - Santé mentale - Monde -

La modestie dans l’espérance

Édito — il y a 2 mois

L’espoir de changement ne devrait pas être un luxe.

"Elle m’avait enseigné la valeur du travail et de l’effort, même face au labeur le plus rebutant, et le sens des responsabilités, même quand celles-ci étaient contraignantes. Elle m’avait appris à concilier passion et raison, à ne jamais me laisser emporter quand tout allait bien, ni me laisser abattre quand tout allait mal." Cette phrase est tirée du livre de Barack Obama "Une Terre Promise" ; il parle de ce que lui a transmis sa grand-mère et évoque combien ces leçons de vie l’ont aidé à franchir les portes de la Maison Blanche. 

La vie est difficile, mais il n’est pas faux de dire que les anciennes générations étaient plus solides que la génération qui vient ; certaines avaient littéralement vécu l’enfer, qu’il s’agisse de l’esclavage, de la Shoah ou encore de la guerre. L’espérance ne pouvait être qu’une simple épreuve de paix et de sagesse, même si l’échec pouvait être un point final aux aspirations. 

Dans beaucoup d’endroits à travers le monde, nous pouvons parler d’un avant et d’un après covid. Le virus a été un incroyable défi individuel et collectif ; il a testé notre endurance et notre décence commune. Pour certains, le confinement a été une pause tandis que pour d’autres, c’était une vision de l’enfer. Et le télétravail n’en finit plus de provoquer des remous au travail, créant une nouvelle fracture entre ceux qui y ont droit et ceux qui en sont privés, tout en diffractant la cohésion des équipes. 

Ce bouleversement sociétal a propulsé la santé au cœur des enjeux de l’entreprise et à convaincu des entreprises comme AXA de développer un programme tel que « We Care » qui accompagne précisément les collaborateurs lors des différentes étapes de leur vie, ainsi que dans les moments les plus importants. Outre un bilan de santé, AXA simplifie la vie des salariés qui sont confrontés à des épreuves de vie : aidant, violence, fertilité, cancer, maternité, ménopause, endométriose, andropause ; dans ce cadre, elle prend très largement en charge les frais de santé et offre également des consultations médicales (téléconsultation, assistance psychologique). Cette politique touche 120 000 salariés. 

Face au monde qui vient, la santé mentale va être au défi. La vie n’est pas plus calme ; au contraire, elle promet d’être plus difficile en même temps que le monde gagne en complexité. 

Les fractures climatiques, sociales, démographiques et géopolitiques plongent les gens dans un épais brouillard. Les uns, et parfois les mêmes, parlent de la fin du monde ; d’autres ont peur de ne trouver aucune utilité à la perspective d’une digitalisation accrue du travail. Et de manière générale, les guerres, cinquante-cinq à date, n’en finissent plus de menacer la paix. 

Aussi, les coûts liés à la santé mentale pourraient dépasser les 16 000 milliards de dollars selon le rapport de la CIA qui décrit le monde en 2040.

Il est alors légitime et surtout prévisible qu’une large part des individus se sentent en insécurité et éprouvent une grande difficulté à faire preuve d’optimisme pour avoir l’audace d’espérer et saisir les opportunités de la vie. 

Le poids implacable de l’avenir est une pression sur la santé mentale que les entreprises ne pourront pas porter à la place des gens. Elles pourront alléger ici ou là certains aspects de l’existence, mais les individus devront savoir se montrer forts et résilients pour réimaginer le possible et trouver les ressources pour se battre contre l’inertie, le fatalisme et la peur. 

Avoir de l’espérance va impliquer que les salariés soient a minima proactifs en termes de développement personnel ; ils devront combiner la curiosité, la formation tout au long de la vie et un volontarisme permanent pour sortir de leur zone de confort et se challenger aussi souvent que nécessaire. 

Nous devrons apprendre à rester inébranlables, en dépit des crises, et faire en sorte que la transmission générationnelle soit une flamme plus qu’un fardeau. 

Nous devrons faire en sorte que la vie continue, en lui donnant inlassablement un sens, et quand bien même l’humeur serait à la modestie dans l’espérance car c’est le début de quelque chose. 

 

Nicole Degbo

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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René Dumas, Hermès