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La Cabrik - Gouvernance -Transformation - Humain - Economie - Entreprises - Salariés -

La Cabrik

La force de vie

Édito — il y a 2 années

5 ans déjà…

Voilà tout ce temps incertain, mais heureux de grandir chaque jour, consacré à la mission humble et exigeante de La Cabrik : accompagner les transformations pour relier l’économie à l’humain. 

La Cabrik, c’est un rêve bâti sur une vision d’espérance : nous pouvons réinventer notre société à travers le travail. Nous pouvons commencer par imaginer un nouveau contrat social, en dialoguant de manière exigeante, mais apaisée. 

Nous pouvons rêver aux étoiles, sans corps à corps mortifère. Nous pouvons tendre l’oreille pour écouter mieux et entendre ce que nous n’entendons pas ; nous pouvons également observer le monde les yeux ouverts pour tenter de voir ce que nous ne voyons pas. 

Notre monde change à toute vitesse et l’avenir, pour beaucoup, est un horizon vertigineux. Cette issue n’est pas obligée d’être fatale. 

La crise du covid est un chaos schumpeterien ; elle nous montre l’horizon du changement ; elle nous presse d’agir et surtout elle nous invite à changer de grammaire ; elle nous murmure que nos modèles sont essoufflés, que la quête de sens qui tourmentait déjà nos esprits était un signe annonciateur de ce qui doit changer. 

Aujourd’hui, le changement est précipité, presqu’érratique car dicté par l’urgence ; les entreprises ne sont pas portées par une force de vie, mais par le péril de la mort. Cela change tout. L’énergie n’est pas la même. 

Cette disposition au changement est au cœur de la raison d’être de La Cabrik ; 5 ans plus tard, nous sommes au milieu d’une synchronicité qui valide tragiquement nos intuitions. 

Les entreprises doivent réinventer leur modèle de croissance et les individus doivent ardemment réveiller leur génie pour sanctuariser leur employabilité future. Tout doit se faire en même temps ; l’arc du changement peut tendre vers un écosystème plus éclairé, plus responsable et plus innovant ; chacun peut décider de se mettre à la tâche plutôt que d’attendre la catastrophe ou le surgissement d’une main invisible qui viendrait le sauver ; notre salut est indéniablement dans l’action, le dialogue, la curiosité, l’audace et l’expérimentation, en dépit de la peur. 

Nous regardons nos voisins s’engager dans des projets empreints de grandeur, sinon de folie et, tout en les admirant, nous les maudissons ; nous perdons notre temps à nous désespérer, à nous empêcher, à essayer de juguler le changement des règles initié par les autres tandis que nous pourrions creuser nos propres sillons, riches de notre inclination pour les sciences humaines pour questionner le sens même du progrès. 

Nous devrions enfin apprendre à lâcher-prise pour partir en quête de ce qui peut arriver ; nous sommes furieusement capables de dessiner un nouveau monde, inspirant pour les autres car fier de notre singularité. Mais pour cela, nous devons tordre le cou à nos totems et nos tabous. Nous devons mettre tous nos fondamentaux sur la table pour regarder le réel en face et accepter de reconnaître que certaines des choses qui nous sont chères sont désormais obsolètes ; nous devons régler les ambiguïtés de notre rapport au travail, nous réconcilier avec le temps et quitter les souvenirs d’une grandeur passée pour conquérir celle qui gît quelque part et pourrait désespérée de ne jamais exister. 

Nous devons retrouver notre courage collectif dans la sublimation de nos espérances et la place du travail est une immense réponse à nos tourments. La Cabrik poursuit son chemin avec exigence, tempérance et humilité, mais avec folie et gratitude. 

La gratitude d’être encore là cinq ans plus tard, avec un modèle plus solide qu’hier ; une énergie plus profonde et moins naïve ; mais, le désir intact de changer les choses parce que nous le valons bien. 

Une gratitude inestimable pour le souvenir inoubliable de ce qui a déjà été réalisé aux côtés de nos clients confiants et audacieux et de nos parties prenantes patientes, généreuses et passionnément engagées. 

Enfin, nous gardons le cap et avons confiance dans l’avenir, en résonance avec le début de notre manifeste ❛L’espoir est cette voix duale, silencieuse et bruyante, qui insiste à affirmer, malgré les vents contraires, que quelque chose de mieux nous attend, pourvu que nous ayons du courage.❜ L'espoir n'aime pas la solitude. Alors, osons être de plus en plus nombreux pour créer un impact digne d’un point de bascule. Nous devons nous laisser porter par une force de vie. 

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Nicole Degbo 

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Ce n'est pas si facile de devenir ce qu'on est, de trouver sa mesure profonde.

Albert Camus