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Changement

Il suffit d’une seule personne...

Édito — il y a 2 mois

La vie est faite de choix.

Il suffit d’une personne pour changer votre vie, votre mentalité, votre réflexion. Je suis animée de cette conviction et cela commence très tôt ; le point de départ est le loto de la famille dans laquelle vous tombez et ensuite, la vie est une série de séquences, d’étapes et de carrefours qui peuvent devenir un twist grâce à une rencontre et à votre capacité à saisir ou pas les opportunités. 

La peur du changement 

D’où je parle, j’ai choisi de faire du changement mon métier ; alors, je peux vous dire que je passe mon temps à dire aux uns et aux autres qu’il suffit d’une seule personne, d’un seul instant pour changer votre vie. Et cela vaut pour une entreprise ; il suffit de la bonne personne qui a le pouvoir pour en changer la trajectoire. 

Malheureusement, souvent les choses coincent et le monde se caractérise par l’apathie de la majorité des personnes ; elles ruminent leur insatisfaction et s’enferment dans une forme de déni paradoxal quand les questions suivantes leur sont posées : comment est la vue ? Aimez-vous ce que vous voyez ? La plupart des gens ne sont pas satisfaits, sans réussir à le formuler avant d’avoir dépassé un stade critique qui embolise leur épanouissement. 

Un des problèmes majeurs est l’absence de rêve ou le renoncement aux rêves d’enfant. Et d’ailleurs, peu de gens s’en souviennent et savent y rattacher leurs ambitions ; et cela, tant et si bien que l’ambition semble enjamber la majorité d’entre nous. 

Alors, est-ce que vous vivez la vie que vous imaginiez ? La réponse est souvent non. Certains surpassent la vie qu’ils s’étaient imaginée, d’autres vivent quelque chose de différent, mais d’équivalent. Encore une fois, la majorité des gens sont en deçà, résignés, puis furieux d’avoir hypothéqué leurs rêves. 

Et c’est ainsi que l’insatisfaction grandit et contrarie le courage d’aller vers le changement ; le changement est un désir qui crée de l’angoisse chez beaucoup de gens ; c’est une idée qu’il faut concrétiser avec de la méthode et quelques moyens. Or, les tétanisés du changement pensent n’avoir aucune ressource pour aller au-devant de ce qu’ils doivent changer. Ils réfléchissent le changement en bloc au lieu de le fragmenter en étapes pour avancer un pas après l’autre. Ils anticipent leur propre échec et devancent leur déception ; ce faisant, l’idée même d’espoir est anéanti et c’est une des raisons pour lesquelles quand on regarde les trajectoires, il y a un grand nombre de parcours linéaires ; en France, le changement est horizontal ou vertical ; dès qu’il devient transversal, c’est un exotisme qui en déboussole plus d’un ; voilà pourquoi les gens restent en général dans leur couloir de nage, avec juste plus de responsabilités. Peu de gens entreprennent un changement véritable pour être alignés avec leurs aspirations ; les initiatives sont frileuses, timides et assez peu téméraires. Aussi, au premier coup de semonce, le recul, voire l’abandon, est la règle.

Faire le bilan 

Il ne s’agit pas de dire que ces gens méritent leur vie sans épaisseur, mais de poser un diagnostic de l’empêchement. Et il est évident que beaucoup en sont là car il ne savent tout simplement pas répondre à ces deux questions : savez-vous qui vous êtes ? Savez-vous ce qui vous est arrivé ? 

Les gens traversent leur vie, en faisant très rarement le point sur ces interrogations car elles sont vertigineuses ; la recherche des réponses est difficile et gérer l’après l’est encore plus. En effet, comment faire avec l’embarras de son insatisfaction ? Comment assumer l’idée de vouloir plus quand règne un tel brouillard sur comment commencer ? 

Pourtant, il ne faut pas abdiquer ; plus de gens devraient s’imposer l’exercice d’un bilan sans complaisance, avec ou sans sparring partner, avec ou sans aide, mais affronter les aspérités de la réalité de leur existence. 

Il ne devrait pas être supportable de ne rien faire. Or beaucoup ne font rien ; ils font l’impasse sur ces étapes alors même qu’ils sentent gronder au fond d’eux-mêmes une réalité qu’ils étouffent pour ne pas y faire face. 

Mais voilà, si votre vie ne vous convient pas, vous devriez arrêter de vous plaindre et agir plutôt que d’accepter la solution de l’apathie car ce n'est pas une réponse acceptable pour une vie durant ; personne ne devrait se cantonner à cela et fondamentalement il n’est pas déplacé de dire que les moins disants dans l’échelle de la vie méritent mieux. C’est simplement réaliste : les individus ont tous une dimension capacitaire qu’ils sous-estiment donc il est permis de penser que collectivement nous pouvons faire mieux. 

L’enjeu ou le jeu est de provoquer votre chance et de saisir les opportunités, en commençant par favoriser les bonnes rencontres, celles pour lesquelles il est possible de vous dire « il suffit d’une seule personne, d’un seul instant, pour changer votre vie pour toujours, votre mentalité, votre réflexion. 

Et si vous avez un doute, posez-vous cette question : voulez-vous vivre cette vie-là ?

 

Nicole Degbo

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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Simone de Beauvoir