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Education

Entreprendre sa vie

Édito — il y a 3 années

"L’enfant que tu étais est dans l’adulte que tu es." Quentin Sannié

Cette phrase est à mettre en perspective ; d’ailleurs, faisons-le : Comment étiez-vous enfant ? À quels rêves aspiriez-vous ? Où en êtes-vous désormais ? 

Puis, l’autre inévitable question : Qui seriez-vous si vous n’aviez pas peur ? 

Ce point de réflexion colle à la peau d’un grand nombre d’entre nous, mais en sourdine. Voilà, en réalité, un questionnement profond et silencieux qui nous accompagne tout au long de notre vie et amène les uns et les autres à se positionner sur l’échelle du bonheur. 

Certains ont l’impression de s’accomplir et c’est le cas ; d’autres s’enferment dans cette impression plutôt que de se poser les bonnes questions. La notion d’accomplissement est du reste une notion très relative ; il ne s’agit pas de soupeser la richesse des uns et des autres, mais de déterminer si tranquillement (ou furieusement), mais sûrement, vous explorez le chemin qui est fait pour vous, même si de temps à autre, vous prenez des raccourcis ou d’autres chemins de traverse. Et, il y a une majorité mélancolique qui croît fermement que les rêves, c’est pour les autres. 

La vie est faite de choix, mais d’abord, elle est faite de rêves, même si cela reste insuffisant, Passer sa vie à se rêver est une distraction qui, tôt ou tard, ne peut pas produire durablement quelque chose de bon.

Ensuite, il y a l’inatteignable et l’accessible, mais rien ne s’accomplit seul, sans effort, sans plan. 

Et c’est là que le travail commence, très tôt ou plus tardivement ; c’est à ce moment-là, qu’inconsciemment, chacun décide s’il choisira la facilité ou la difficulté, la passion ou l’ennui, l’apprentissage ou le statu quo ; avoir une passion change souvent tout à l’existence. Steve Jobs a déjà largement pris position là-dessus, en exprimant selon lui, le caractère indispensable de la passion ou, à tout le moins, du nécessaire très grand intérêt de chaque travailleur pour sa mission afin qu'elle soit exécutée dans une logique de geste de chef d’œuvre et avec l’endurance qui convient. 

Nos légendes étaient ou sont toutes passionnées : d'Ayrton Senna à Beyonce, en passant par Roger Federer, Victor Hugo, Bernard Arnault ou Barack Obama ; elles sont toutes animées par quelque chose de plus grand qu’elles qui les poussent à espérer et à agir. 

L’enjeu n’est pas de devenir un mythe, mais de faire simplement ce pour quoi vous êtes fait(e). 

C’est pour cela que tout au long de votre carrière, que vous soyez entrepreneur ou pas, vous devez solliciter des feedbacks pour grandir et affûter vos dons particuliers. Vous devez cultiver votre talent, comme un paysagiste s’occupe de son jardin ; c’est une attention régulière, soutenue et exigeante pour toucher au sublime. 

Il y a donc les autres d’un côté et vous de l’autre côté ; c’est important car, au fond, personne ne livre tous ses secrets, ses désirs, ses peines et ses frustrations. Vous seul savez ce qui est, en réalité, à votre portée. Vous pouvez tromper votre peur ou vos doutes, en mentant sur la vérité de votre satisfaction quant à l’existence ; de plus, vous mentez peut-être aux autres, puis à vous-même, sans trop réfléchir, mais au fond, vous savez que vous pouvez faire mieux ; vous savez que vous méritez mieux. 

Alors quoi ? 

Vous pouvez aller plus loin dans la connaissance de votre potentiel afin d’être au clair avec l’éventail de vos capacités ; cela rend plus solide dans l’ascension de la montage que vous taillez à votre mesure. Mais, cela n’a de sens véritable que si vous avez des projets pour lesquels vous êtes prêt(e) à vous battre afin de les voir se concrétiser. 

Et, dans ce cas, soyez à l’écoute de votre entourage et des bons conseils, mais ne vous laissez pas trop décourager par le brouhaha intérieur de ceux qui ont peur, qui ne tentent jamais rien, mais sont toujours prompts à vous décourager afin que vous restiez au même niveau. 

Votre temps est limité ; alors chérissez-le ; tout peut arriver : mort, maladie, accident de la vie. Ne procrastinez pas chaque jour, en pensant que cela est sans conséquence. 

Aujourd’hui, le pays est en tension et la rentrée sera agitée ; mais, les enjeux d’hier restent d’actualité : le digital, le développement de nouvelles compétences, l’âge d’or des soft skills et le réveil de votre volonté pour débusquer votre génie, soit ce en quoi vous êtes particulièrement doué(e), seront déterminants pour compter parmi les utiles. 

C’est facile de penser que ces sujets sont secondaires, mais pendant que vous utilisez ce prétexte pour ne pas vous pencher sur vos devoirs, ces enjeux deviennent clefs et vous participez (in)consciemment à la programmation de votre obsolescence. 

Alors, soyez avec une saine détermination du côté de l’audace pour construire un plan et les étapes constitutives de votre programme pour réussir. Travaillez durement, échangez avec les autres, soyez exigeant avec vous-même ; ne vous laissez pas tomber et surtout osez croire en votre capacité à être acteur de votre propre changement. 

Entreprendre sa vie, c’est un engagement de tous les jours ; c’est le fruit d’une extraordinaire volonté à ne jamais lâcher, à ne jamais désespérer, à toujours croire et créer vos propres opportunités pour explorer de nouveaux chemins et construire votre accomplissement. 

Alors, que feriez-vous si vous n’aviez pas peur ? 

En guise de conclusion, voici cette phrase d’Anne Méaux : "L’intelligence, sans le courage, ça sert à rien". À méditer. 

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Le progrès prend du temps.

Barack Obama