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Gouvernance - Mission - Valeurs - Culture - Gestion de crise - Coronavirus - Dirigeants - Entreprises -

Gouvernance

Du labeur et de la sueur

Édito — il y a 3 années

"C'est votre œuvre qui fait votre ultime séduction." Pablo Picasso

En temps de crise, le leadership, ça compte, mais la gouvernance aussi. 

À l’heure du COVID-19, le plus grand nombre est focalisé sur l’argent ; c’est fondamental, mais insuffisant. 

La gouvernance, c’est d’abord des basiques ; c’est la colonne vertébrale qui permet à une entreprise de comprendre pourquoi elle fait ce qu’elle fait ; c’est la pleine conscience de sa mission qui permet aux dirigeants de produire du sens à travers ses orientations stratégiques ; c’est le socle qui permet de diriger avec le soutien des équipes quand les tenants et les aboutissants sont bien compris et partagés. 

Naturellement, la mission est monitorée au quotidien par l’expression des valeurs et de la culture de l’entreprise. Ce volet-là de la gouvernance est déterminant dans la dynamique des arbitrages réalisés par les dirigeants. Cela permet d’abandonner les fausses bonnes décisions qui donnent le sentiment d’accélérer alors que, sur le long terme, elles provoquent un recul significatif ; cela donne un cap fluide et facilite grandement la prise de responsabilité de tous ; piloter une entreprise en s’appuyant sur ces basiques est un incroyable gain de temps car les idées sont claires et les tentations non raisonnées de dispersion sont écartées. 

La suite logique est d’avoir des équipes alignées, soit en cohérence avec les fondations. Chacun connaît alors son rôle et les missions attenantes ; cela n’empêche pas les jeux politiques, mais l’impact est limité par l’essentiel : une chaîne de commandement et de contrôle occupée à sa tâche et soucieuse de concrétiser les objectifs de l’entreprise. 

Cette discipline dans les hommes, les pensées et les actions permet d’encaisser le choc de toute gestion de crise ; en effet, une entreprise solide sur le fond sait réagir de manière réfléchie, mais presque instinctive pour protéger la mission car c’est l’engagement de tous les jours. 

Une bonne gouvernance offre du temps de cerveau disponible pour se consacrer à la gestion de crise ; c’est un avantage d’une valeur inestimable. Les débats se focalisent sur l’essentiel au lieu de se perdre dans des considérations périphériques ; cela n’empêche pas la peur, le péril du risque, mais cela permet à tous d’observer une grande cohérence intellectuelle pour impulser une exécution maîtrisée et à fort impact. 

Le rôle de la gouvernance est déterminant au cœur de la crise, mais également en sortie de crise. Elle permet de dégager une vision très claire de la base au sommet et vice versa. L’entreprise est alors concentrée sur la mise en œuvre des différentes étapes définies pour juguler les secousses et réduire les pertes, quelles qu’elles soient, au minimum possible. 

Par exemple, le déconfinement est une étape extrêmement sensible pour les entreprises qui doivent réussir à faire cohabiter les impératifs sanitaires avec les impératifs économiques. Le risque pénal encouru par les dirigeants pousse à la plus grande prudence, mais le risque de mort économique oblige à la plus grande vélocité. 

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de BPI, parle de défibrillation du pays ; il incite à se remettre au travail, sans perdre de temps, pour capitaliser sur toutes les chances de rebond dans un contexte traumatique qui va exiger d’aller chercher toutes les ressources dont disposent les entreprises pour faire renaître le désir et le besoin chez les clients. 

La responsabilité des dirigeants sera de se focaliser sur la relance de la croissance après un arrêt forcé ; il s’agira d’être réactif, mais réfléchi, audacieux, mais rationnel, courageux et créatif ; il s’agira de mettre en perspective l’ensemble des données d’une équation à ? inconnues pour oser aller sur de nouveaux chemins, pour dessiner un nouveau modèle de croissance et pour poursuivre la transformation nécessaire à la survie de toute entreprise sur le long terme ; il s'agira aussi d’avancer avec lucidité, sans faire taire le doute, en articulant la réflexion autour du sens, en impulsant le soutien des équipes, en favorisant la curiosité à tous les niveaux de l’entreprise, en étant intraitable avec la responsabilité qui incombe à chacun pour s’inscrire dans un climat difficile de labeur et de sueur, en contournant les larmes, mais sans non plus les empêcher, pour provoquer un enthousiasme formidable, jusqu’à l’innovation.  

La gouvernance est un actif immatériel dont la valeur n’a pas de prix car elle permet de diriger l’entreprise : elle donne un cap aux hommes et une direction à l’argent.  

La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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Barack Obama