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Engagement

Dream up!

Édito — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

"Ils avaient échoué disait un poète car ils n'avaient pas commencé par le rêve."

Nous avons tous entendu cette promesse : "il faut réenchanter le rêve français."

Le compte n'y est toujours pas, mais l'ambition est totalement pertinente et adaptée au monde en marche. En effet, le moral des patrons va de mieux en mieux, mais reste fluctuant ; un grand nombre d'entreprises se plient en quatre pour tenter de satisfaire leurs salariés, mais rien ne semble jamais suffisant : les salariés sont finalement assez versatiles ; ils s'interrogent inlassablement sur le sens des choses, la noblesse de l'exécution et aimeraient pour beaucoup participer à des gestes de chef d'œuvre pour clamer leur admiration pour leur entreprise, la main sur le cœur et la fierté en bandoulière. 

Mais alors, que d'intérêts convergents ? En théorie, oui ; mais curieusement, cela reste complexe. 

Les protagonistes de l'entreprise semblent passer les uns à côté des autres alors qu'ils pourraient se comprendre, s'ils se parlaient davantage. Les entreprises sont préoccupées par la production de marge dans un contexte où la compétitivité est devenue le maître-mot tandis que les salariés sont davantage tournés vers eux-mêmes ; peut-être est-ce en réalité un raccourci facile ? Le collaborateur aspire à un équilibre entre sa vie privée et professionnelle, mais il veut également que ça swingue. Il veut s'accomplir, concrétiser une forme de dépassement et, a minima, s'inscrire dans une dynamique apprenante. 

Le collaborateur 3.0 veut grandir, s'épanouir, disrupter parfois, conjuguer la fracture technologique avec le progrès humain. Comment faire ? Le sujet n'est pas simple, mais il est résolument soluble. Et si les entreprises et les salariés tricotaient un lien plus authentique autour de la confiance pour bâtir une histoire à la hauteur des attentes respectives dans un climat de réelle sérénité ? Cela pose la question de la valeur "confiance" car au fond tout part de là. 

Elle doit être un capteur de sincérité pour favoriser un lâcher-prise créateur de valeur humaine et au bout du compte, financière, dans cet ordre précis. Ce chemin devient assurément l'expression d'un courage qui doit défier toutes les logiques ancestrales dont la durée de validité est à l'évidence périmée. L'écosystème réclame désormais autre chose, un regard différent, neuf et détaché de la tradition de la transformation par et pour les processus ; il est probable qu'une partie des réponses réside dans chacun d'entre nous, mais il y a fort à parier qu'au bout du compte, le marché fera sa révolution humaine pour valider la place des hommes à côté des robots, mais d'abord et avant tout pour retrouver son sens perdu. Et si chacun retrouve son nord, il y a de l'espoir pour observer de plus en plus fréquemment des moments de grâce en entreprise. Vœu pieux ? Pas si chacun accepte sa part de responsabilité dans cette félicité collective. Tiens donc, cette histoire ne serait-elle pas celle de la décence commune ? 

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Le progrès prend du temps.

Barack Obama