#AskLaCabrik

*
*
*
*

Les informations recueillies via ce formulaire par La Cabrik ont pour finalité le traitement de votre demande d’informations. Tous les champs sont obligatoires pour traiter votre demande. Dans le cas où, ils ne seraient pas remplis, votre demande ne pourra pas être traitée. Conformément à la loi Informatique et libertés, vous disposez d’un droit d’interrogation, d’accès, de rectification et d’effacement de vos données personnelles, ainsi que d’un à la limitation et d’opposition au traitement de vos données. Vous pouvez exercer ces droits en formulant une demande à l’adresse suivante contact@lacabrik.com. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre politique de protection des données personnelles accessible via l’onglet Conditions Générales d’Utilisation de notre site.

Management - Gouvernance - Excellence - Culture - Génie

Management

Réveiller le génie

Publications — il y a 5 années

Temps de lecture: 2 minutes

A l’insu de son plein gré, l’entreprise envoie des messages aux équipes. Ils sont parfois clairs, mais indicibles, et se terrent inévitablement dans les coûts cachés qui représentent, à l’évidence, un rempart à l’éclosion du génie de l’entreprise.

1

Processus

Au départ, créées pour penser l’organisation du travail, les normes ont pris la mauvaise habitude de remplir l’espace vide. Les normes se sont installées progressivement dans les interstices béantes laissées par les hommes qui, peu à peu, ont déserté l'intelligence du travail. 

La manière de penser le travail a organisé la décomposition du travail. Elle a laissé penser que les normes sont essentielles, au point de déplacer la production du travail des hommes vers les normes. Ce mouvement spatial qui, en réalité est un pivot structurel, est devenu tranquillement, mais sûrement un handicap pour le développement des individus qui ne pensent plus ou de moins en moins par eux-mêmes, au bénéfice des processus.

Et, ceux qui protègent le sens de leur travail, qui refusent le moule des processus évitables, qui rejettent la camisole castratrice de l’intelligence deviennent des frondeurs du quotidien, car ils questionnent le pourquoi avant le comment ; ils sont perçus comme des électrons libres, alors qu’ils agissent avec responsabilité et favorisent du mieux qu’ils peuvent la prise de décision intelligente.  

Il faut alors imaginer le coût de la somme des aller-retour au nom des processus : du temps, de l’argent, la satisfaction des clients et des salaries en moins. 

2

Décision

L’action est souvent l’expression d’une décision, même si l’impulsion s’invite parfois autour de la table. Aussi, la décision devrait avoir un sens ; elle devrait servir un objectif clair, articulé avec la mission et en cohérence avec les valeurs de l’entreprise. La décision incarne quelque chose ; elle est l’écho d’une dynamique. Elle témoigne d’une orientation concrète et matérialisée dans l’acte préparatoire, puis exécutoire d’une décision.

Elle implique de fait la responsabilité des hommes, selon le pouvoir de ces mêmes hommes ; le pouvoir dans l’action lie l’engagement et expose les hommes. Cette vulnérabilité dans l’architecture de l’histoire pousse certaines personnes, et malheureusement un trop grand nombre d’entre elles, à chercher des fusibles pour se protéger et ne pas assumer les éventuelles déconvenues, et il y en a toujours.

Ce temps perdu coûte à l’entreprise, beaucoup plus qu’il n’y parait car c’est une chaîne de commandement et de contrôle organisée pour que chacun puisse se retourner contre l’autre ; du temps, de l’argent et de la cohésion en moins.

3

People

S’attaquer aux mauvais processus et réformer la chaîne de valeur de la décision implique de faire un travail minutieux avec les individus. 

Il s’agit d’accepter le lâcher-prise, sous réserve de certaines conditions. 

L’entreprise doit (ré)apprendre à faire confiance à ses vraies valeurs pour intégrer les personnes adaptées à l’entreprise. Personne n’est à l’abri des erreurs, mais ce filtre évite bien des déconvenues. Comprendre la mission et agir à l’aune des valeurs est déjà un gain de temps précieux, au nom de l’intelligence humaine. 

Puis, apprendre à sortir des cases, des schémas mentaux carcéraux pour apprendre à voir le génie des individus. Exercer le questionnement, l’écoute, l’ouverture pour deviner le potentiel en sommeil de telle ou telle personne et accepter de faire un essai, au risque parfois d’être déçu(e ), mais surtout d’être étonné(e). 

Apprendre à se dire que la compétence s’exprime de manière protéiforme et que le cadre, l’environnement de travail à un rôle libérateur ou inhibiteur dans l’éclosion, sinon l’explosion du génie des hommes. 

Cette agrégation d’intelligences repose sur la confiance qui lie les uns et les autres ; la confiance est le premier bien précieux et commun de l’entreprise. 

Donner, recevoir, rendre : le principe de partage est essentiel.

Aller vers son génie, c’est faire confiance, se faire confiance, faire confiance aux autres et partager simplement le principe du don/contre-don et construire ainsi une chaîne collective d’hommes et de femmes engagés.

Partager

Le progrès prend du temps.

Barack Obama