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Changement

(Re)commencement

Publications — il y a 4 années

"Tant qu'on gagne quelque chose on ne perd rien." Don Quichotte

Certaines personnes sont faites pour penser le changement ; elles respirent pour un idéal et n’ont de cesse d’agir pour s’en rapprocher. D’autres, au contraire, sont en résistance naturelle, elles imaginent le changement dans un esprit conservateur. Bien-sûr, il y a celles de l’entre-deux.

Nous sommes à une époque où les caps se rejoignent. Les premiers ne sont que peu inquiétés par cette nouvelle injonction de transformation tandis que les seconds sont désormais plongés dans un intranquille tourment : celui d’inventer demain. 

Réussir le changement est un terme relatif car le chemin est long, expérimental, incertain ; c’est un parcours qui met à l’épreuve la pression mentale pour éprouver la résistance de la fidélité au projet. 

C’est ainsi, le changement est une décision. C’est parfois le désir de repartir à zéro, comme sur une page blanche ; c’est aussi la constance à poursuivre le récit d’une histoire commencée, mais dont l’évolution est rythmée par des étapes transformatives. C’est l’histoire d’Apple, d’Amazon, de LVMH ; c’est l’histoire de toutes ces maisons qui deviennent plus que ce que l’imaginaire aurait pu imaginer. Ce sont des récits, précisément des histoires plutôt qu’un cours de bourse. Ce sont des contes pour lesquels la rentabilité a toujours été un objectif, mais jamais le moteur principal. C’est la passion pour quelque chose qui confine à l’art. 

Le driver pour le changement peut être une curiosité ou une fierté, mais c’est la poursuite d’un rêve qui a un sens, même s’il est incompris par les autres, comme aime à dire Jeff Bezos. C’est l’articulation d’une intuition qui devient une conviction qui va poser le cadre d’actions sérielles pour incarner le changement. 

Au-delà de la pensée, l’épreuve de la transformation est la cohérence. Quelle systémie mettre en place pour concrétiser l’idée même du changement ? Quels filtres décisionnels, quelles limites, quelles audaces, quelles transgressions, quel non-conformisme, quelles permissions, quelles peurs, quels renoncements ? Et chaque réponse à cette question est une discipline. Les arbitrages racontent quelque chose du sérieux ou non de l’entreprise. Chaque réponse apportée est une pierre de confiance qui consolide ou diffracte la crédibilité dans cet engagement pour autre chose. 

Faire autre chose, aller vers autre chose, au nom d’un idéal ou pas, mais aussi par respect pour les clients qui aiment se laisser surprendre par une qualité de service inimaginable ; par respect pour les actionnaires qui veulent certes avoir un retour sur investissement, mais ont aussi (souvent) l’élégance de laisser chaque pouvoir exercer son rôle. Et clairement, innover, dans le respect d’une raison d’être suffisamment puissante pour changer la donne, c’est le nouveau standard. Donc, le temps est venu pour chacun d’entre nous d’imaginer qu’il y a un trou dans la coque du bateau ; ce trou ne partira pas tout seul, il ne sera jamais réparé et nul ne pourra acheter un nouveau bateau ; c’est notre bateau. Tout ce que nous avons à faire, c’est d’écoper l’eau qui entre pour nous maintenir à flots.

Le digital c’est le trou dans la coque ; c’est la brèche qui fait entrer l’eau à toute vitesse dans notre bateau et nous oblige à regarder la pression du temps qui passe pour comprendre que le changement est vital et doit venir de nous, de chacun d’entre nous, au minimum pour éviter de sombrer, au mieux pour voguer à grande allure.

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Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes.

Theodore Levitt