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Transformation

Le temps du courage

Publications — il y a 2 mois

Nous devons trouver le courage du recommencement.

2020 a été une année de peur ; 2022 était le début d’une forme d’accalmie ; 2025 est celle de la maturité forcée. Donald Trump annonce, et nous devons le croire, un protectionnisme dur et une politique globale résolument tournée vers les États-Unis. 

 

Les soubresauts du courage 

Nous pouvons imaginer dès maintenant les soubresauts d’une ère imprévisible et déstabilisante. Dans ce contexte, la vulnérabilité de la France est inquiétante ; depuis la dissolution, un épais brouillard ralentit l’économie qui perd progressivement en confiance de par la diffraction de la stabilité. 

Aussi, nous n’avons pas d’autres choix que d’embrasser le temps du courage. Nous nous en sommes collectivement égarés depuis un long moment ; notre courage nous a échappé sournoisement et insidieusement et, aujourd’hui, nous avons besoin d’en retrouver le chemin pour faire face aux décisions difficiles. 

Les dirigeants vont continuer de devoir trouver un équilibre entre l’urgence et le long terme, sans pour autant céder à la facilité de la pression ; les plans sociaux sont parfois la solution, mais il ne faut pas en faire un systématique ; et la tentation est grande car c’est une option qui permet d’acheter du temps. 

Le temps justement est une ressource qui se fait de plus en plus rare ; la période covid/post-covid n’a pas suffisamment été mise à profit pour impulser une transformation générale des organisations ; sur le plan social, la retraite et le télétravail ont fait la conversation ; sur le plan économique, le digital s’est imposé massivement, mais rarement avec une vraie stratégie articulée basée sur une réflexion complète du modèle de croissance ; aussi, le numérique est plus un outil qu’une stratégie ; sur le plan politique, le repli gagne du terrain ; sur le plan financier, l’argent devient plus sélectif. Quant aux salariés, ils s’impatientent de voir des changements profonds arriver. 

Le tableau n’est pas noir ; mais il n’est pas rose non plus ; il est entre gris clair et gris foncé. Il y a un pool de salariés volontaires qui ne demandent qu’à s’impliquer à la faveur du changement ; certains sont informés, d’autres moins, voire pas du tout, mais ils espèrent tous l’avènement d’une nouvelle ère. 

 

La révolution de l’enthousiasme  

Le temps du courage est d’abord le temps d’une grande conversation pour favoriser l’émergence d’un diagnostic situationnel qui n’enjambe surtout pas les dures vérités. Tantôt c’est un problème de gouvernance, tantôt c’est un problème d’équipe, d’autre fois, c’est un problème de vision stratégique et/ou de modèle économique bousculé par le marché ou la réglementation, parfois c’est un peu tout à la fois. 

Au regard du contexte général, nous pouvons dire que le rebours est à l’envers et que le temps rétrécit avant que les choses ne se gâtent ; nous sommes dans un horizon de crises saisissant qui implique qu’en dépit de la peur et des vulnérabilités respectives, les dirigeants doivent prendre la décision de transformer leur entreprise pour en assurer la résistance demain. 

Souvent l’état d’esprit est clef ; voilà pourquoi le dialogue avec les équipes est déterminant : questionner, éveiller, éclairer, impulser, engager ; partager les défis du monde pour mieux anticiper ce qui est nécessaire. 

Il est plus que temps de faire la révolution de l’enthousiasme et de l’optimisme pour utiliser l’énergie collective et accélérer ainsi la réalisation de ce qui doit être fait. Les dirigeants doivent utiliser toute l’intelligence disponible pour rivaliser avec l’horloge et son tic-tac incessant. 

L’impératif de transformation peut créer une gène qui incite à ralentir, mais il ne faut pas ; il faut continuer d’avancer, en faisant un travail régulier d’information et de pédagogie pour rallier les indécis, neutraliser les détracteurs et transformer les alliés en ambassadeurs actifs. 

Une transformation réussie commence à produire ses premiers résultats significatifs au bout d’environ trois ans ; or, il reste à peine cinq ans pour initier un changement crédible et pertinent pour être assez solides et faire face à ce qui vient : encaisser les chocs futurs et survivre aux crises d’ores et déjà prévisibles. À l’évidence, temporiser devient une activité dangereuse. 

L’impératif est de trouver un chemin. 

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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Il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir.

Albert Camus