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Choix - Courage -  Mental - Ego - Faux-semblant - Ennui - Peur - Impossible - Changement -

La puissance du NON

Publications — il y a 4 années

Dire non, c’est du courage.

Le non peut être un formidable instrument en faveur du progrès. Le non, n’est pas obligatoirement le symbole de l’immobilisme. Il peut, par exemple, mettre un terme à 5 dérives : ego, faux-semblant, ennui, peur, impossible.

1

Non, à l’ego

L’ego est trop souvent le talon d’Achille des personnes et en définitive des organisations. L’ego déconstruit au lieu de construire ; il détourne de l’essentiel et polarise vers soi. L’ego fait de chaque individu le centre du monde alors qu’il n’en est rien.

Mettre l’ego à distance, c’est donner une meilleure chance à l’écoute. C’est donner de la respiration à l’observation pour voir et entendre. C’est saisir les bruits, même les plus infimes ; c’est sentir les tendances, le vent tourner ; c’est une manière de cultiver le génie de son intuition connectée au monde. 

Choisir le collectif plutôt que l’égo est une décision. C’est même une nécessité pour tout dirigeant. Accepter de sortir de l’équation pour raisonner de manière globale et inclusive en pensant l’entreprise, le collectif sur l’échiquier économique, politique et social.  

Inventer demain oblige à penser le changement avec précocité. C’est faire des paris avec les autres, contre d’autres. C’est assumer de ne pas suivre la tendance pour donner une chance au génie collectif, même précurseur. 

Choisir l’humilité, c’est sonner le glas de l’ego, mais c'est surtout sonner le tocsin de la lucidité. 

2

Non, au faux-semblant

Choisir l’utile, c’est condamner le faux-semblant ; c’est renoncer à l’illusion de faire pour amuser la foule, se tromper soi-même et s’enivrer de fiction. 

Certains interrogent leur pouvoir avant de choisir l’action. Beaucoup ne font pas car ils se laissent convaincre du peu de poids de leurs décisions. Ils choisissent l’impuissance, même quand ils ont tout pouvoir. 

Les grands personnages de l’histoire, morts ou vivants, montrent qu’occuper le temps est un art. Marquer son époque, même l’espace d’un instant est un choix réfléchi et courageux qui doit avoir du sens ; réfléchir à l’impact - même temporaire - de son action est alors une nécessité. ; c’est une invitation à ne pas se laisser décourager par les choses qui apparaissent vaines, surtout que le vain d'aujourd'hui peut être le ressort de demain.

Voilà donc une ode à l’agir, en saisissant la puissance et la vulnérabilité du réel, tout en ayant conscience de la valeur du temps : donner la priorité à la vie, au progrès, à la transformation d’un sujet, d’un projet, d’un pays et offrir avec générosité son engagement jusqu’à la dernière seconde, voilà ce que font les grands. 

3

Non, à l’ennui

Vouloir être un "game changer" est un choix contre l’ennui. Choisir le mouvement, c’est se mettre du côté de l’apprentissage. C’est saisir chaque instant pour essayer, réussir ou échouer, mais toujours apprendre. 

Refuser l’ennui, c’est mobiliser son esprit encore et encore. C’est bâtir des hypothèses, les exposer, emporter l’adhésion ou non ; c’est accepter la part de solitude du travail continu, de l’engagement au long cours qui produit une alternance de grands moments et de vulnérabilité, plus ou moins grande, selon le caractère de chaque individu ou la période de l’histoire d’une entreprise, d’un pays ou de vie.  

Celui qui choisit d’avoir une vie intéressante cherche souvent à résoudre des problèmes, des petits comme des grands, jusqu’à réparer les désordres d’un système si l’occasion se présente. Et pourquoi pas ?  

4

Non, à la peur 

S’ancrer dans le monde, c’est refuser le diktat de la peur. Il ne s’agit pas de la nier, mais de choisir de ne pas la subir. 

La magie de ce "non" est de remiser à la cave tous les prétextes pour ne pas faire, les excuses pour attendre et voir et toute la série de croyances limitantes qui persuadent les esprits de s’inscrire dans le néant. 

Lutter contre la peur, c’est mettre le cap sur le dépassement ; c’est s’éprouver, se découvrir, voyager, partir à l’aventure de son potentiel, peut-être immense ; c’est explorer ses ressources, jusqu’à ses limites et trouver des stratégies de contournement quand faire est inévitable. 

Choisir la vie plutôt que la peur donne un sentiment de liberté infinie. Le sujet n’est pas de se sentir invincible, mais de ne pas renoncer à ses rêves, en dépit des difficultés.

5

Non, à l’impossible 

Refuser de céder devant les obstacles, c’est choisir d’avoir l’expérience de l’inconfort. C’est apprendre à se mettre en tension et à découvrir que la fin n’est pas au bout du chemin. 

C’est une aventure de commencement et de recommencement. C’est vivre en grandissant, en se reliant, en découvrant des choses, en se réalisant, en faisant. C’est arrêter de supposer que le changement est impossible. 

Faire le choix du possible, c’est dire oui à la vie et saisir toutes les propositions intéressantes qu’elle a à offrir, même lorsque cela ne semble pas évident. Défier l’impossible, c’est être curieux, courageux et cultiver un esprit d’entreprendre. 

Savoir dire "non" peut être une merveilleuse manière d’essayer intensément de changer les choses. En novembre 2016, dans un dernier discours à Athènes, Barack Obama affirme que la fonction la plus importante d’un pays n’est pas celle de Président, mais celle de citoyen. Il invite ainsi chacun à prendre ses responsabilités pour changer ce qu’il n’aime pas dans le monde. Il livre ici un message d’optimisme et célèbre l’esprit de faire pour avoir un impact. Et tout commence par des petites choses car il n’y a pas de petites choses… et dans cet agir, il y a savoir dire non à ce qui ne produit rien de bien.

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Le progrès prend du temps.

Barack Obama