Gouvernance
La gouvernance d'impact
Publications — il y a 5 années
Vos fondamentaux sont-ils au vert pour construire un nouveau modèle de croissance ?
La raison d’être est le nouveau motto des entreprises qui souhaitent incarner quelque chose, autre chose qu’une traction financière. Le défi de cet "ici et maintenant" est de raconter une histoire d’âme ; il s’agit de créer du sens pour convaincre de son rôle social.
Cet engagement s’inscrit dans un temps long ; c’est une réflexion qui doit être à maturité pour faire face aux tentations du quotidien et résister aux pas de côté.
La nouvelle entreprise porte une vision sociale et/ou politique pour ouvrir une nouvelle page de son histoire et, en même temps, participer au mouvement des entreprises à impact ou bienveillantes.
Ce chemin implique une réflexion de fond sur la nature du modèle économique. Une dense et exigeante vision stratégique doit accompagner l’arbitrage de choix sérieux. C’est une grande transformation de l’entreprise qui vient irriguer la culture de l’entreprise.
Ce que l’entreprise représente doit parler de manière concrète et évidente aux salariés. L’identité du collectif doit être spécifique pour se différencier des autres, accessible pour être portée au quotidien et honorable pour créer de la fierté dans le cœur des équipes.
Un collectif fier est une équipe forte qui galvanise le leadership collectif de l’entreprise. Les dirigeants doivent bien entendu être en pole position de l’exemplarité pour développer des neurones miroirs positifs à grande échelle. Mieux encore, ils doivent être inspirants pour mobiliser les équipes, même par mauvais temps, et être une armure mentale pour traverser le temps.
Il s’agit alors d’offrir le meilleur cadre à chacun, en imaginant un terrain de jeu intelligent qui valorise les compétences de tous et offre l’espace suffisant pour laisser l’agilité s’exprimer, l’efficacité prédominer et l’humain triompher.
C’est la seule condition pour assurer le développement des collaborateurs qui doivent plus que jamais porter une attention particulière à leur employabilité. Ils doivent assumer la responsabilité de leur éducation, même si l’entreprise a le devoir de s’y associer. Ils doivent questionner leur rôle, leur capacité à produire de l’utile et taquiner leur zone de confort aussi souvent que nécessaire.
Et, l’agrégation de ces énergies individuelles produit du commun ; elle entraîne une coopération naturelle pour travailler mieux et catalyse les débats d’idées pour challenger la pensée et sortir plus facilement des biais naturels et individuels qui influencent mécaniquement la moindre décision. Le commun est également un soutien quand l’individu est vulnérable, aux prises avec le doute, terrassé par un échec ou autre chose.
La mosaïque de cet ensemble est la marque employeur. Elle est le puzzle de ces réflexions, décisions, postures, comportements, croyances, valeurs, etc. qui racontent le réel : est-il aligné avec la communication de l’entreprise ? Voici le défi numéro un. Puis, l’analyse du réel permet de se projeter avec désir ou pas dans l’entreprise qui raconte toujours, qu’elle le veuille ou non, une histoire.
Alors, vos fondamentaux sont-ils au vert pour construire un nouveau modèle de croissance ?