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Transformation - Gouvernance - CEO - Entreprises - La Cabrik -

DON'T LOOK UP

Actualités — il y a 1 jour

Le message du film « Don’t look up » est celui du refus de l’évidence.

70% des programmes de transformation échouent ; ce chiffre est colossal.

Curieusement, il n’y a aucun chiffre précis qui quantifie les milliards d’euros perdus. On parle de 500 000 $ par heure pour une panne critique dans une grande entreprise ; on parle également de perte de compétitivité, de disruption, d’une facture de plusieurs milliards au cumul des années pour des grands groupes, mais aussi de failles favorables à la cybersécurité.

Depuis presque dix ans, j’interviens aux côtés de dirigeants pour transformer leur entreprise et je suis saisis d’une chose : les salariés ne semblent jamais être au courant de l’urgence à se transformer.

Cette situation provoque inévitablement un sentiment de rejet nourrit par la préférence pour le présent des individus et le besoin qu’ils ont de maîtriser leur environnement. Et, l’inconfort vaut mieux que l’inconnu ; c’est étrangement plus stable et c’est culturel.

Les anglo-saxons aiment à réparer les problèmes aussi vite que possible ; les français ont pour habitude de tirer sur la corde jusqu’au bout pour gagner du temps et affronter le difficile à la dernière minute.

Nous aimons tout critiquer, nous aimons fustiger les imperfections et, en même temps, nous cultivons un déni quasi systématique de ce qui pose problème. La réforme des retraites en est un parfait exemple ; l’évolution de l’espérance de vie est évacuée ; la question démographique enterrée ; la réduction du nombre d’actifs ignorée ; nous avons une attitude dogmatique qui fait de la retraite un totem et nous nous enfermons dans un schéma de dissonance cognitive pour trouver de la rationalité dans ce qui en est dépourvu. Ce mécanisme de déréalisation nourrit la colère qui est symptomatique d’une peur consciente ou inconsciente.

Ce refus d’obstacle pourrait être évité si le diagnostic était correctement posé et le récit bien structuré ; et cela implique de faire face à la brutalité des faits pour comprendre ce qui rend l’entreprise vulnérable et comment la renforcer pour assurer sa viabilité.

La transformation est un métier qui exige un savoir-faire humain ; cette approche permet d’avoir une démarche basée sur l’intelligence émotionnelle nécessaire pour accueillir avec sensibilité l’émotion qui est exprimée. L’enjeu devient non pas de négocier l’objectif, mais l’inconfort que la transformation impliquera.

La Cabrik s’impose le défi de transformer sans enjamber ces difficultés, mais en imaginant une expérience agréable, sérieuse et ludique.

Cette conscience de ce qui se joue justifie l’utilisation de techniques de négociation de haute intensité pour équilibrer les rapports de force, manager le temps, favoriser la coopération, faire preuve de transparence et communiquer sur la réalité du mandat.

La transformation est un contrat entre l’organisation et les salariés ; voilà pourquoi l’enjeu de compréhension est crucial car il impacte directement la force de l’alignement et la charge mentale liée au projet. Le premier défi est donc celui de l’acceptation.

La confiance est le fioul de la transformation ; c’est cela qui va donner envie aux uns et aux autres d’expérimenter peu à peu pour s’approprier le changement. L’intelligence en est un autre pilier car elle sert à éviter les goulots d’étranglement, les embolies et les paralysies. L’agilité est la somme des deux et offre à tous la liberté et la possibilité de faire un arbitrage éclairé et pertinent à chaque fois que cela est nécessaire.

Ces étapes sont presque les plus difficiles car elles signent le lancement de tout projet de transformation.

C’est la raison pour laquelle, La Cabrik a imaginé la masterclass « DON'T LOOK UP » ; au-delà d’une volonté de transmission, c’est un élan d’optimisme pour convaincre les entreprises d’agir sans tarder et faire ainsi ce qu'il y a à faire pour protéger le bien commun, en reliant l'économie à l'humain.

J’en terminerai avec la sagesse de Martin Luther King qui, en son temps, a dit : « Un véritable leader ne recherche pas le consensus, il le crée », mais j’ajouterai que pour arriver jusque-là, encore faut-il reconnaître les difficultés qui jonchent la route par nature, par structure et par destination.

 

Nicole Degbo

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La Cabrik est une fabrik de gouvernance stratégique et humaine qui accompagne les transformations pour relier l'économie à l'humain et est spécialiste des situations de crise de gouvernance.

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Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie ; il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux.

Montesquieu