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Diriger

Décider de décider

Publications — il y a 2 années

Décider est un pouvoir.

En ces temps difficiles, l’art de la décision est mis à rude épreuve. Les dirigeants sont face à de multiples incertitudes qui peuvent entraîner une sorte de stase décisionnelle. 

Avancer, reculer, temporiser ; voilà le rythme auquel beaucoup d’entreprises sont confrontées et c’est une chaîne de cordées qui nous lie toutes, entraînant le difficile mouvement des uns et des autres. 

Les dirigeants sont face à une nouvelle donne ; des fondamentaux sont en cours de redéfinition : le rapport au travail des salariés, l’impact ESG, la digitalisation accélérée du marché, le virus encore présent, la fragilité de la trésorerie, la pression mentale et bien d’autres choses encore. 

Ces enjeux président des changements stratégiques qui entraînent une longue réflexion alors qu’il faudrait précisément prendre une direction pour agir, en impliquant les parties prenantes pour construire des réponses efficaces. 

Le pire est de choisir la voie des demi-mesures pour gagner du temps, au lieu d’utiliser le temps dont la valeur est trop souvent sous-estimée. En effet, il n’y a pas pire choix que de décider dans une forme d’atemporalité quand le poids des décisions dépend à ce point du tempo privilégié. 

Le contexte n’est pas simple car tous les projecteurs sont braqués sur ceux qui ont le pouvoir d’agir. 

Les salariés attendent, puis jaugent avant de juger et éventuellement de partir, en particulier depuis la crise. 

Les partenaires ont un agenda qui a besoin de stabilité, mais ne peut en avoir si de l’autre côté, les décisions traînent et se font attendre dans le brouillard le plus total. 

Les clients, quant à eux, se sentent plus fréquemment, mais pas encore systématiquement, une responsabilité de consom’acteurs. Ils veulent acheter un produit ou un service qui résout un problème et/ou leur apporte une véritable émotion, tout en faisant de plus en plus attention aux valeurs incarnées par les entreprises qui ont leur attention. 

Sans parler des actionnaires qui, encore trop souvent, sont écartelés entre le désir de voir leurs investissements maximisés, sans être pour autant aveugles et sourds aux mutations de la société. 

L’équation décisionnelle n’est pas simple, mais elle exige de la clarté. Les décideurs doivent décider s’ils sont dans un sprint ou un marathon et en informer rapidement les parties prenantes. 

Il n’est pas bon de trop jouer avec la montre car cela soumet à de fortes pressions ceux qui ont besoin de la décision pour faire des choix qui ont un impact sur d’autres qui attendent et qui, de fait, font attendre aussi. 

La période augmente la responsabilité décisionnelle car la visibilité est devenue un luxe rare, mais ô combien nécessaire. 

Décider de décider est une responsabilité et un pouvoir. 

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Le progrès prend du temps.

Barack Obama