OSE#2
Bascule avec moi...
Actualités — il y a 6 années
Temps de lecture: 2 minutes
Qu’est ce qui vous fait marcher ? Savez-vous seulement quelle musique promet de vous faire danser toute une vie ?
Danser avec la peur
Nous avons tous des peurs primaires.
La question est de savoir ce que la peur fait de nous ; si elle nous paralyse ou nous galvanise ; si elle est une épreuve ou un obstacle ; si l’humilité face à la peur a tout simplement le pouvoir de nous barrer le chemin ou de nous inciter à ruser pour contourner ou franchir la haie qui se dresse face à nous, tel un ours dans la forêt du Montana.
La peur est un sentiment réel, légitime même, mais au fond, n’a-t-elle pas le pouvoir que nous choisissons de lui donner ?
Elle naît parfois avant la naissance de l’idée, mais le plus souvent, elle gît avec le projet et devient massive au moment du passage à l’acte. Elle se transforme alors et devient cette frontière matérielle qui empêche le projet d’éclore. Facilement carnivore, elle se nourrit de toutes les excuses pour justifier le recul sinon le statu quo à savoir : reconnaitre son envie, la regarder et la fuir, le courage en berne et la volonté enterrée.
Sonner le réveil
Et en même temps, la pelle n’est jamais très loin parce que la terre n’est jamais profonde au point qu’un rêve ou un désir ne puisse être déterré. La grande histoire est donc celle de l’envie, la force de l’envie ou plus encore : la passion.
Quand la passion est mature, elle est solide et non fugace. Elle s’installe aisément dans la tête et organise le tourment de l’esprit et je dirais même plus, de l’âme. Elle s’inscrit dans plusieurs scénarios ; elle est une invitation à l’exploration des hypothèses à épaisseur variable.
Chacun a une horloge interne, c’est-à-dire une ligne de crête qui permet de savoir si le bonheur sourit ou grimace. En apparence, il est facile de botter en touche, mais, dans le noir, face à soi-même, la réalité est plus rude.
Il s’agit donc d’être attentif aux bruits discrets du bonheur qui s’en va pour se ressaisir et mettre l’audace à l’agenda, parce que ne pas le faire… et d’ailleurs pourquoi ne pas le faire ?
Cultiver le bourdonnement de la passion
Pour que la vie soit agréable, il est sain de trouver un équilibre entre ses aspirations, entre ce qui résume avec joie son monde. Il est ambitieux mais possible de vouloir tout, sans choisir, car c’est sacrifier qui rend triste, torture la quiétude de l’esprit et installe la culpabilité.
Aimer faire ce que l’on fait que ce soit professionnel ou pas est un objectif sain car c’est une permission au bonheur. Attention, celui-ci n’est pas réductible à ce simple équilibre, mais c’est un commencement. Le premier pas est donc de comprendre sa verticalité pour trouver ce qui fait sens, renforcer ce qui nous amuse, éliminer ce qui nous rase, atténuer ce qui est indispensable, mais peu gratifiant et créer le bonheur manquant.
La vie est un je(u) et le travail ne fonctionne pas sans le je(u). Alors, ne plus attendre pour entamer ce dialogue de soi à soi pour bâtir une cathédrale plutôt que de casser des pierres et entendre la passion chanter à tue-tête « bascule avec moi… ! »
Chaque #MeetUpOse sera une occasion de tirer le fil de la manière dont l’audace raisonne dans nos vies. L’audace est une définition tout à fait personnelle ; c’est une mosaïque d’attitudes et de choix dont la validité doit être interprétée à l’aune de l’histoire de chacun.
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